GAVROCHE

Né en 1820, il est le fils des Thénardier qui ne l’aiment pas, ne veulent pas de lui et c’est pour cela qu’il vit dans la rue (il a l’habitude de dire « Je rentre dans la rue » quand il sort d’une maison). Il ne les voit que de temps à autre mais il aidera tout de même son père à s’évader de prison. Gavroche connaît ses sœurs aînées, Éponine et Azelma, mais pas ses deux frères cadets qui ont été adoptés en très bas âge suite à une sordide tractation de leurs parents. Après l’arrestation de leur mère adoptive, alors que les deux enfants se retrouvent à la rue, Gavroche les recueille sans savoir que ce sont ses frères. Mais ils s’égarent dans Paris le lendemain et on ne les revoit qu’une seule fois, cherchant à manger. Le lecteur ne sait pas ce qu’ils sont devenus.

Gavroche connaît bien la bande « Patron-Minette », des malfaiteurs que Thénardier sollicite pour ses mauvais coups.

Gavroche meurt le 6 juin 1832, peu après Éponine, près de la même barricade de la rue de la Chanvrerie, pendant l’Insurrection républicaine à Paris en juin 1832, en tentant de récupérer des cartouches non brûlées pour ses camarades insurgés et en chantant une célèbre chanson qu’il n’a pas le temps d’achever :

On est laid à Nanterre, C’est la faute à Voltaire, Et bête à Palaiseau, C’est la faute à Rousseau.

Je ne suis pas notaire, C’est la faute à Voltaire, Je suis petit oiseau, C’est la faute à Rousseau. Joie est mon caractère, C’est la faute à Voltaire, Misère est mon trousseau, C’est la faute à Rousseau.

Je suis tombé par terre, C’est la faute à Voltaire, Le nez dans le ruisseau, C’est la faute à…