Une première étape avant la libération conditionnelle. Nathalie Ménigon, 50 ans, commence ce jeudi son régime de semi-liberté à Seysse, près de Toulouse. L’ancienne militante d’Action directe doit commencer à travailler comme agent d’espace vert dans un centre de réinsertion, puis retourner en détention le soir. «Elle travaillera de 9h à 12h et de 13h à 17h (…). Je ne crois pas qu’elle soit dans une forme éclatante après vingt ans de prison», a déclaré son avocat Jean-Louis Chalanset.
Condamnée deux fois à la réclusion criminelle à perpétuité, notamment pour les assassinats du PDG de Renault, Georges Besse, en 1986, et de l’ingénieur général de l’armement, René Audran, un an plus tôt, Nathalie Ménigon souffre des séquelles d’une hémiplégie après deux accidents vasculaires cérébraux en détention.