Emma Goldman

En 1917, elle est emprisonnée pour la troisième fois. Goldman avait milité contre l’appel des soldats sous les drapeaux pendant la Première Guerre mondiale. Berkman et Goldman étaient tous deux engagés dans la No Conscription League et ils organisaient des réunions contre la Première Guerre mondiale. Elle fut emprisonnée deux ans puis fut expulsée en Russie. Durant l’audience de son expulsion, J. Edgar Hoover, qui présidait l’audience, l’appela « l’une des femmes les plus dangereuses d’Amérique »

Mais la répression politique, la bureaucratie et le travail forcé en Russie amenèrent Goldman à écrire Mon désenchantement en Russie (My Disillusionment in Russia) .

Goldman était amie avec des camarades communistes marxistes et new-yorkais : John Reed et Louise Bryant, qui étaient aussi en Russie durant cette période (durant cette période, il était impossible de quitter le pays).

Son expérience en Russie l’aida à changer ses idées sur la manière d’utiliser la violence. Après que l’Armée rouge fut utilisée contre des grévistes, Goldman commença à rejeter la violence à l’exception de l’auto-défense.

En 1936, Goldman alla en Espagne pour soutenir la révolution espagnole et pour combattre les fascistes de Franco durant la Guerre d’Espagne. Pendant ce temps elle devait écrire un éditorial sur le proéminent anarchiste espagnol : __Buenaventura Durruti dans un texte en prose vibrant intitulé Durruti is Dead, Yet Living.