La guérilla colombienne refuse d’envisager une libération de ses otages au Venezuela, tout en saluant l’implication du président vénézuélien Hugo Chavez dans ce dossier sensible. Toutefois, les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC, extrême gauche) n’excluent pas un « dialogue » sur le sujet dans un autre pays, comme le Venezuela.
Dans un entretien accordé au quotidien argentin Clarin, daté du dimanche 26 août, Raul Reyes, porte-parole des FARC, réfute la notion même d’otages. « Dans aucun cas il ne s’agit d’enlèvements, affirme-t-il. Les soldats en notre pouvoir sont des prisonniers de guerre et les autres sont des prisonniers politiques. Ingrid Betancourt, une ancienne candidate à la présidence et sénatrice d’un système que nous combattons, se trouve dans le groupe que nous appelons « échangeable ». Voilà pourquoi elle n’est pas séquestrée. »
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