Nicolas S a déclaré jeudi devant le Medef vouloir « mettre un terme » à la pénalisation du droit des affaires. Les syndicats de magistrats s’inquiètent.
Classé à gauche, le Syndicat de la magistrature (SM) a estimé que Nicolas S avait « choisi le camp » des patrons « indélicats ».
La pénalisation du droit des affaires ne vise « rien d’autre que des fraudes à la loi, lorsqu’un chef d’entreprise agit contre les intérêts de sa société », a insisté la présidente du SM Emmanuelle Perreux, « atterrée » par les propos présidentiels.
« Avant d’être un risque pour l’entreprise, (la pénalisation du droit des affaires) est un risque pour les patrons indélicats », a-t-elle poursuivi.
Nicolas S « durcit sans cesse son propos et la législation contre les plus faibles, mais a la plus grande mansuétude envers les patrons qui auraient détourné l’intérêt social de leur entreprise au profit de leur intérêt personnel », a encore réagi Emmanuelle Perreux.