« Mesdames, Messieurs les Députés, est-il possible d’ester librement en justice? »
La licra a pris connaissance par une dépêche AFP publiée ce jour d’un communiqué signé par 28 députés se réclamant du « Collectif parlementaire pour la liberté d’expression ». Ces derniers déclarent à propos de l’affaire qui oppose le journaliste Eric Zemmour à cinq associations, dont la licra: « Ce procès en dit long sur la dérive qui conduit à bâillonner la liberté d’expression par les tyranneaux de la pensée unique de l’antiracisme. Avec ce procès, c’est Voltaire qu’on enterre (…) ».
De par leurs fonctions, ces parlementaires devraient être à même de savoir que si la liberté d’expression est un droit fondamental, celui d’ester en justice l’est tout autant et qu’ils ne sauraient hiérarchiser les droits sauf à contredire les textes fondamentaux.
La question alors n’est-elle pas : « Est-il possible d’ester librement en justice sans être taxé de « tyranneaux de la pensée unique » » ?
N’en déplaise à ce collectif, ce n’est ni aux élus, ni aux représentants de la société civile de fixer les limites de la liberté d’expression et de dire le droit mais bien à la justice de notre pays. Il en va ainsi du bon fonctionnement d’une société démocratique, qu’ils sont censés représenter.
Les seules limites que pose la licra à la liberté d’expression, ce sont celles des lois qui protègent nos concitoyens et garantissent « le Vivre-ensemble ».
Enfin, à ceux qui se revendiquent si aisément de l’héritage de Voltaire, comment a-t-il pu leur échapper ces bons mots du philosophe : « On parle toujours mal quand on a rien à dire ».
Source : issu de l’article du site web http://www.licra.org/