19 ème festival latino-américain Pau et région 18 mars – 02 avril 2011
CulturAmérica, en empathie avec les peuples, proposera son propre regard sur le Mexique, et les réalités latino-américaines. 2011, c’est le 100e anniversaire de la Révolution mexicaine, d’Emiliano ZAPATA l’insoumis.
Embrassant la richesse historique et culturelle de l’Amérique indo-afro-latine, le Festival 2011 poursuivra sa réflexion sur la visibilité nouvelle obtenue par les communautés indigènes, notamment grâce à Mario CONEJO, premier maire indigène d’Otavalo (Equateur). Quetzalcoatl, le dieu « Serpent à Plumes », sagesse et renaissance, semble opérer un desses multiples retours.
Le Festival mêlera aux formes anciennes de nouvelles esthétiques artistiques, par la création poétique de Serge PEY, et grâce à l’exposition des oeuvres de Perla ESTRADA. Gloria MUÑOZ RAMÍREZ, journaliste antidésinformation, abordera les sujets brûlants de la société actuelle de son pays ainsi que les initiatives citoyennes porteuses d’espoir. Pour parfaire cette approche de la culture mexicaine, laissons-nous porter par la voix de María Inés OCHOA. L’arrivée sur le devant de la scène politique de gouvernements indigènes (Equateur, Bolivie, dont quelques facettes seront présentées dans une exposition collective de photos à la B.U.) transforme la perception du monde, et modifie notre façon d’aborder des grandes questions sociales et économiques.
Or, cela ne va pas sans réticences, sans résistance des nantis : Franck GAUDICHAUD nous décryptera le Chili du conservateur PIÑERA, dont l’opération « sauvetage des mineurs » ne suffit pas à cacher le mépris avec lequel il traite les plus humbles, notamment les Indiens Mapuches. Autre processus révolutionnaire stigmatisé par les médias, celui de la République bolivarienne du Venezuela : Ignacio RAMONET en analysera les évolutions, les avancées et les éventuelles pesanteurs…
Une approche plus littéraire : nous recevrons Ramón DÍAZ-ETEROVIC, auteur de polars sur fond de dictature chilienne, et Andrés NEUMAN, jeune polygraphe de talent.
Cinématographiquement, une filmographie variée et de grande qualité sera à l’affiche : Sarah PICK (Bolivie, los campesinos), entre autres.. L’art vivant théâtral passera par un partenariat avec la Compagnie Les pieds dans l’eau (Théâtre Saint-Louis), Une ardente patience d’A. SKÁRMETA et par la représentation de l’Atelier Théâtre Espagnol de l’université (Ceux de la table dix, O. DRAGÚN).
Ponctué par une messe de la solidarité (en hommage au travail de tous les prêtres issus de la Théologie de la Libération), le Festival sera aussi l’occasion d’animer les rues du centre-ville de Pau par une Batucada et une démonstration de Capoeira. Bref, le Festival affiche plus que jamais sa volonté de rappeler que l’espoir nous vient du Sud, que des sociétés solidaires s’inventent chaque jour en Amérique latine.
Feu d’artifice final à Emmaüs Lescar-Pau : une journée de réflexion sur l’eau, confisquée par les multinationales, avec le témoignage exceptionnel d’un gréviste de la faim de Caimanes (Chili), entouré de spécialistes de la question, avant un grand concert de Sergent Garcia.
source article : http://festival.cultamerica.free.fr/
Programme du festival sur http://festival.cultamerica.free.fr/
