Greve du Samu Social le 2 aout 2011
A Paris, les manifestants doivent se rassembler à 12H30 au square Boucicaut (VIIe arrondissement).
« Les services d’urgence sont amenés à trier les personnes sans abri, à refuser d’accueillir des familles et à réduire leurs services. Ces contraintes placent les travailleurs sociaux dans des contradictions insupportables », souligne la Fnars.
La « méthode samusocial » créée en 1993 par le Docteur Xavier Emmanuelli, propose et développe une approche nouvelle pour lutter contre l’exclusion sociale qui consiste à « aller vers » les personnes en situation de grande exclusion dans la rue.
Le 19 juillet 2011, Xavier Emmanuelli démissionne de la présidence suite à l’annonce de l’État sur les réductions drastiques des moyens alloués à l’hébergement d’urgence.
Xavier Emmanuelli avait dénoncé le 19 juillet une situation qui n’était « plus gérable ».
Le 115 c’est le Samu, pour faire un don au Samu Social de Paris cliquez ici : http://www.samusocial-75.fr/dons-en-ligne
Signez la pétition lancée par Le Nouvel Obs ! :
Logement : Monsieur le Président, où sont passées vos promesses ?
Paris, juillet 2011. Des centaines de familles sont contraintes de trouver refuge dans les services d’urgence des hôpitaux déjà débordés. Xavier Emmanuelli, fondateur du Samu social, jette l’éponge après 18 ans de service.
Le constat est amer. Le nombre de mal-logés, de sans-abris ne fait qu’augmenter. Seule une volonté politique déterminée permet de vaincre la misère sociale. La France a-t-elle baissé les bras ? Que répondre aux trois millions et demi de mal-logés ? Au plus de 100.000 personnes qui vivent « dans la rue » ou passent de foyers en chambres d’hôtel ?
Monsieur le Président, où sont vos promesses ?
Associations, travailleurs sociaux, médecins, bénévoles ou simples citoyens, ne peuvent plus faire face. A des besoins grandissants, on répond par des budgets, déjà étriqués, amputés en 2011 de 41 millions d’euros. Vous préconisez des solutions pérennes. Mais où sont-elles ? Votre ministre du Logement affirme vouloir diminuer le nombre de places d’hôtels pour les remplacer par « des places de logements ». Comment croire que cette nouvelle promesse ne restera pas, une fois de plus, lettre morte ?
Donnez-nous des garanties ! Appliquez enfin le droit au logement opposable (DALO). Prenez des mesures pour mobiliser les bureaux et appartements laissés vacants à la faveur de la spéculation immobilière. Arrêtez de fermer des places d’hébergement d’urgence. Empêchez les expulsions sans solution de relogement. Sortons de cette logique purement financière. Cessons d’abandonner ainsi à la violence de la rue des milliers d’hommes et de femmes. N’attendez pas l’échéance présidentielle, tenez enfin vos promesses.
Un texte soutenu par : Emmaüs France, Fondation Abbé Pierre, Uniopss, Emmaüs Solidarité, Advocacy France, France Terre D’Asile, Jean-Baptiste Eyraud (porte-parole du DAL), la Fnars, Secours Catholique, Association des Cités du Secours Catholique, Collectif Les Morts de la Rue, Bernard Devert, (président de la Fédération Habitat et Humanisme), Sylvain Cuzent (DG Centre d’action sociale protestant), Les Enfants de Don Quichotte, Mouvement ATD Quart Monde, La Fédération d’Aide à la Santé Mentale Croix-Marine, Jean-Marie Faucher (DG ARAPEJ Ile de France), Le CHRS Fondation Mérice, Ligue des droits de l’Homme, Collectif Jeudi Noir. Médecins du Monde.