À l’annonce de la disparition de Vaclav Havel, je veux saluer la mémoire du co-fondateur de la Charte 77 qui aspirait à ce que « l’amour et la vérité vainquent la haine et le mensonge ».Sa vie aura incarné le drame tchécoslovaque et au-delà, celui du socialisme dans les pays de l’est européen.
Ecrivain, philosophe, il n’a cessé de porter ce combat : sans démocratie réelle, aucun pouvoir ne peut s’exercer légitimement.Hier dissident du régime communiste, puis premier président de la Tchécoslovaquie post-socialiste, monsieur Havel ne ménageait pas aujourd’hui ses critiques à l’égard du libéralisme. Son humanisme ne se satisfaisait d’aucun dogme politique quel qu’en soit le nom.
La vie de Vaclav Havel restera pour les communistes français le témoignage de ce dont leur idéal de combat ne peut être privé : la liberté et l’émancipation humaine.
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