Le projet de la centrale du Havre qui a débuté en juillet 2013 s’inscrit dans le développement d’une filière française de capture et de stockage du gaz à effet de serre (CO2), on évoque aussi l’acronyme de CSC dans les échanges internationaux. L’expérimentation porte sur le dispositif de capture des gaz toxiques et représente un des potentiels leviers d’action pour contenir le réchauffement climatique.
Un dispositif technique performant
Basé sur une centrale thermique, le dispositif doit permettre de réduire les émissions de dioxyde de carbone comme le rappelle le communiqué de presse des deux exploitants français. EDF et Alstom s’allient pour obtenir le meilleur rendement de cette technologie qui parvient à maturité. Les résultats de ces tests techniques serviront à alimenter une étude des « conditions d’équilibre du système », soit la rentabilité de son exploitation commerciale pour un traitement estimé à une tonne par jour en moyenne.
Des solutions encore assez largement méconnues
L’approche de la production est souvent considérée dans les problématiques énergétiques, mais la généralisation de cette pratique de capture sur les gros émetteurs de CO2 serait une manière singulière de contribuer au principe de l’économie circulaire. Une expertise à acquérir qui pourrait de plus se révéler stratégique sur un marché encore faiblement concurrentiel. Un sondage publié à l’été 2013 et mentionné par le journal britannique the Guardian montre la faible visibilité dont bénéficie cette filière en Grande Bretagne, où une partie de l’opinion ignore complètement les solutions existantes.