A la suite du démantèlement des services publics de l’énergie, les groupes EDF et GDF Suez ont scindés leurs activités. Aujourd’hui avec la hausse du gaz dans le mix électrique français, cette distinction est partiellement remise en cause. En effet, avec l’objectif d’alimenter des centrales à gaz, l’électricien développe des projets pour assurer son approvisionnement en hydrocarbures. Encore une fois la réalité vient mettre à mal la vision archétypale des technocrates bruxellois.
Répondre aux besoins de la population
Aujourd’hui la « La hausse des tarifs de l’électricité attaque la facture des Français », c’est notamment pour endiguer ce phénomène qu’EDF a souhaité diversifier ses sources de production d’électricité. Avec le chantier du méthanier d’importation de Dunkerque, l’énergéticien espère limiter la hausse de ses coûts et empêcher de nouvelles augmentations de la facture des ménages. D’après les estimations du groupe, les nouvelles capacités acquises par le lancement de ces trois réservoirs supplémentaires de 190 000 m 3 pourraient suffire à alimenter près de 20 % de la population Franco-Belge.
Le projet de Dunkerque LNG
Plusieurs entreprises ont souhaitées participer au financement et à la réalisation du projet, on retrouve notamment dans le consortium Dunkerque LNG, EDF (65%), la compagnie Belge Fluxys (25%), et Total (10%). Pour réussir la pose du dôme, le groupement à fait appelle à des spécialistes du BRP, Vinci et Bouygues ont ainsi permis d’élever la structure de 700 tonnes et 90 mètres de diamètre à plus de 35 mètres de hauteur, dans utiliser la moindre grue. Jusqu’à présent 3 autres méthaniers étaient en fonctionnement. Situés en Loire-Atlantique et dans les Bouches-du-Rhône ils étaient tous la propriété de GDF Suez. Désormais malgré la spécialisation des deux entités, on s’aperçoit de manière assez évidente que leurs métiers, quoique différents, poussent aux synergies.