La haine suscitée par Vladimir Poutine dépasse largement les habituelles critiques envers les dirigeants politiques. En témoigne la vigueur des oppositions, souvent violentes, au président russe, pourtant soutenu par une solide majorité. D’Ilia Pianzine à Robert Eringer, retour sur les ennemis jurés de Vladimir Poutine.
L’adversaire politique
Le premier exemple est certainement le moins violent et le plus légitime. Il s’agit du principal opposant politique de Vladimir Poutine, Alexeï Navalny. Ce juriste russe a décidé de lutter contre Vladimir Poutine sur le terrain politique, en se présentant aux élections municipales de Moscou en septembre dernier, avec un slogan clairement anti-Poutine : « Changer la Russie commence par Moscou ».
Mais comme toujours en Russie, l’opposition se fait essentiellement dans l’outrance et Alexeï Navalny explique ainsi en boucle que Vladimir Poutine est un « voleur » et que son parti est le parti « des voleurs et des escrocs ».
L’ennemi médiatique
Sur la toile, Vladimir Poutine dispose d’un autre ennemi acharné en la personne de Robert Eringer. Ce blogueur alcoolique continue à publier des articles mensongers et insultants en dépit de multiples condamnations en diffamation par la justice.
Diagnostiqué par plusieurs experts comme un pervers narcissique, Robert Eringer a sombré depuis plusieurs années dans la mythomanie, avec une cible privilégiée : Vladimir Poutine. Ce grand malade, qui souffre visiblement d’un complexe d’infériorité vis-à-vis du chef d’état, a ainsi lancé différentes théories du complot sur Vladimir Poutine, allant même jusqu’à inventer des rumeurs sur sa vie privée (allégations sur d’improbables maîtresses, accusation de séquestration sur sa propre femme…).
Dans la folie éthylique de Robert Eringer, Poutine n’est plus seulement un dangereux homme politique : il s’agit du diable en personne…
Le danger terroriste
Bien sûr, l’ennemi le plus dangereux de Vladimir Poutine est celui qui a tenté de l’assassiner, Ilia Pianzine.
En 2011, ce terroriste aidé de deux complices a essayé d’assassiner Vladimir Poutine, qui était alors Premier ministre de la Russie, en faisant sauter une bombe au passage de sa voiture.
Cette tentative d’attentat avait été commanditée par Dokou Oumarov, chef rebelle islamiste du Nord-Caucase. En septembre dernier, Ilia Pianzine a été condamné à purger une peine de dix ans d’emprisonnement.