L’audience du tribunal Ben Arous n’a été qu’une succession d’échauffourée, suite à la condamnation du rappeur Weld El 15. Pour rappel, la diffusion d’une chanson offensante pour les policiers constitue le principal chef d’accusation.
L’audience a dégénéré et des insultes ont éclaté. C’est dans ce contexte que les deux rappeurs Men-Ay et Mustapha Fakfakh, ainsi que la journaliste franco-tunisienne ont été impliqués dans cette affaire.
Mustapha Fakfakh a été jugé non coupable. L’avocat Me Mrabet de Men-Ay et de la journaliste a fait tout son possible pour réduire leur peine. La décision prise par le parquet lui est favorable. Men-Ay et la journaliste ont écopé d’une peine de quatre mois de prison avec sursis chacun. Au-devant de leurs actes, ces deux personnes auraient pu en prendre plus. Me Mrabet a considéré cette peine légère comme une victoire.
Pour rappel, la journaliste Hind Meddeb a reconnu que les insultes qu’elle a proférées n’étaient pas particulièrement destinées aux institutions judiciaires ou policières. Aymen Feki n’a pas suivi cette philosophie et ne cesse d’exprimer son innocence. L’existence de ce genre de problème laisse entendre le non-respect de la liberté d’expression sur le territoire tunisien.