Boko Haram influence Nigéria et Cameroun à travers leur territoire commun

La frontière commune est devenue un refuge pour le groupe islamiste armé nigérian. Le prêtre français Georges Vandenbeursch a été victime d’un enlèvement de ce groupe la nuit de mercredi à jeudi. L’action s’est déroulée au large de la frontière commune qui environne 1600 km.

La partie nord du Cameroun pourrait devenir une base de repli pour le groupe djihadiste. A noter que ce dernier est en guerre contre l’armée nigériane. Cette insécurité au nord du Cameroun est le résultat de l’intervention des forces armées nigérianes dans les trois pays du nord-est du pays : Borno, Yobe et Adamawa.

Les lignes téléphoniques ne marchent plus dans cette région où des milliers de Nigérians ont fait leurs bagages pour fuir les opérations militaires et les exactions perpétrées par les groupes islamistes. La population locale tente de rendre la paix sur cette frontière commune pour former des liens entre le nord du Cameroun et du Nigéria. Un « comité mixte » a été créé par les deux transfrontaliers pour sécuriser ce territoire commun. Les enlèvements faits par Boko Haram tendent à imiter l’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI).