Valérie Pécresse lance une fondation contre l’échec scolaire

enfant_ecole_photo_mrcharly.jpg La député des Yvelines, Valérie Pécresse, vient d’annoncer le lancement de la fondation « S’engager contre l’échec scolaire », dont l’objectif est de récolter des fonds pour financer différentes initiatives de lutte contre l’échec scolaire.

Dans notre modèle républicain, la réussite scolaire est le premier outil qui permet à chacun de pouvoir s’émanciper et espérer grimper dans l’ascenseur social. C’est pourquoi, il est primordial de lutter contre l’échec scolaire, qui touche généralement les personnes les plus défavorisées.

C’est sans doute pour ces raisons que Valérie Pécresse a décidé de se battre contre ce fléau qui “constitue une véritable bombe à retardement dans la société française”, selon elle.

Pour choisir à quelles initiatives innovantes les fonds récoltés seront reversés, une équipe de spécialistes sera chargée d’évaluer les projets. Parmi eux, on peut citer le mathématicien Cédric Villani, le chimiste Gérard Férey, la géographe Marie-Claude Maurel, l’ancien recteur de Paris Patrick Gérard, mais également Geneviève Piniau, Claude Boichot, Marc Ivaldi, Louis Vogel et Alain Bentolila.

Dans un entretien accordé à Educpros, l’ancienne ministre de l’enseignement supérieur cite également les premières initiatives qui seront soutenues :

Nous allons par exemple aider le serious game “La course aux nombres”, conçu par Stanislas Dehaene du Collège de France, à être diffusé dans le monde éducatif. Nous voulons soutenir l’outil “Déchiffrage”, sur la lecture, porté par l’association Asprill (Association pour la prévention de l’illettrisme), ou encore une initiative de la ville de Montfermeil pour lutter contre l’illettrisme des parents. À Reims et Chambéry, nous soutenons l’AFEV et une familiarisation au livre et aux objets culturels dès la maternelle.

“On ne peut plus continuer à avoir 20 % d’une génération qui sort du système éducatif sans savoir lire, écrire, compter et raisonner”, conclue-t-elle.

Comme quoi, certaines (rares) personnalités de droite s’intéressent encore au sort des plus fragiles…