Jusqu’à ce jour, les négociations entre les employés du Schneider Electric et DCNS n’ ont abouti qu’à des échecs. Aucun accord n’a été conclu et des appels à de nouvelles manifestations ont été lancé sur les sites de l’Isle-d’Espagnac et des Agriers à Angoulême.
Déjà vers la fin du mois de février, quelques débrayages ont été effectués par les employés à cause de leur mécontentement. Le patronat ne leur a accordé qu’une augmentation de 0,4 % pour tous et 0,8 % par personne. Cette augmentation est jugée trop basse par l’intersyndicale FO-CFDT-CGC et la CGT. Ils se basent sur le chiffre d’affaires annuelles réalisées par l’entreprise de 23 milliards d’euros, lui procurant ainsi un bénéfice de 1,8 milliards d’euros. Jeudi, la CGT effectuera seule des actions de grève. Quant à la CFDT, elle cessera tous mouvements de grève, mais ne signera aucun accord. Seule, l’Unsa-CGC est favorable à la proposition du patronat.