Nigéria : la mobilisation internationale s’intensifie pour les jeunes victimes de « Boko Haram »

Alors que près de 223 lycéennes sont toujours retenues dans le nord-est du Nigéria par le groupe islamiste Boko Haram, la mobilisation internationale s’organise peu à peu afin d’aider le gouvernement nigérian à retrouver ces adolescentes.

Comme l’a déclaré ce dimanche 11 mai le président François Hollande, en marge d’un déplacement dans le Caucase du Sud,  « j’ai proposé, avec le président nigérian Goodluck Jonathan, une réunion des pays limitrophes du Nigeria ». Ce sommet de dirigeants africains qui devrait selon toute probabilité se tenir à Paris, aura pour objectif d’aborder les questions de sécurité au Nigéria et sa région, et plus particulièrement le cas du groupe Boko Haram.

De son côté, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a précisé après un échange avec le président nigérian, toute la consternation et la solidarité de son pays face à ce crime. Il a ajouté qu’Israel était prêt à fournir toute l’aide nécessaire afin de localiser au plus vite les jeunes otages et de combattre ce groupe  terroriste.

Alors que des  experts américains, britanniques et français sont déjà au Nigeria pour participer aux recherches, la Chine a quant  à elle proposé de partager les informations recueillies par ses services de renseignements et ses satellites.

Enlevées depuis le 14 avril dernier, ces jeunes filles d’un lycée de Chibok seraient selon les dires du chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, destinées à devenir des esclaves. Si le cas de ces adolescentes n’avait de prime pas déclenché de réactions franches de la  part des grandes puissances internationales, les dernières déclarations de leurs ravisseurs ont semble-t-il suscité l’émoi de la communauté internationale et de nombreuses personnalités. Michèle Obama, Angelina Joli ou encore le Pape François ont récemment affiché leur soutien à ces jeunes victimes.

Crédits photo : R. Nyberg