Le combat continue pour les salariés de la Biscuiterie Jeannette

Le tribunal de commerce de Caen a rejeté le vendredi 1 août dernier, les quatre offres de reprises formulées pour la Biscuiterie Jeannette. Les salariés qui occupent les lieux depuis plusieurs mois se disent satisfait de cette décision même si leur avenir reste toujours très incertain.

Ainsi, l’occupation de l’usine de la biscuiterie Jeannette va se poursuivre, après le rejet de quatre offres de reprise par la justice. Quatre repreneurs avaient en effet déposé des offres au liquidateur dont trois ne concernaient que les actifs de l’entreprise, à savoir, les machines, la marque et les recettes de la biscuiterie. Des offres jugées largement insuffisantes par les salariés qui, licenciés en début d’années, se considèrent de part leurs nombreuses années passées dans l’entreprise, comme propriétaires des outils de production.

Une quatrième offre de l’entrepreneur franco-portugais, Georges Viana, avait envisagée une poursuite de l’activité, à Pont-l’Evêque (Calvados), avec 16 des 23 anciens salariés, mais il n’aura finalement pas pu obtenir les financements nécessaires.

La justice a donc « constaté qu’aucune offre de reprise de l’entreprise ne remplissait les critères légaux » et a de ce fait rejeté toutes les offres de reprises. Les anciens salaires espèrent quant à eux forcer les négociations afin d’obtenir une prime supra-légale d’au moins 25.000 euros.

Comme l’a rappelé la déléguée syndicale CGT de la biscuiterie, Françoise Bacon, « il faut qu’on sorte du conflit et qu’on engage des négociations pour obtenir cette prime supra-légale ». Mais pour l’instant, « l’occupation de l’usine continue ».

Crédits photo : MarieSY