La direction de l’abattoir porcin GAD SAS a annoncé cette semaine son intention d’engager un procédure de liquidation judicaire à la rentrée. Cette usine qui emploie actuellement plus de 1000 salariés, connaît en effet de graves difficultés et un endettement important depuis 2013.
Ainsi, selon les propos de la déléguée syndicale Annick Le Guével interrogé par nos confrères de France info, l’usine d’abattage de porcs GAD SAS, n’est plus en mesure aujourd’hui de poursuivre son activité. Les problèmes rencontrés dès 2013 et la procédure de redressement judicaire qui a suivi n’aura pas suffit. Plombé une fois de plus par l’embargo mis en place par la Russie sur le porc depuis février dernier, l’entreprise n’est plus en mesure de surmonter ses problèmes de trésorerie.
La société GAD SAS qui dépend du groupe légumier Cecab avait déjà suscité l’intérêt dans le cadre d’un éventuelle reprise, de la société d’abattage SVA Jean Rozé, filiale du groupe Intermarché. Si les négociations n’avaient jusqu’à présent pas abouti, ce nouveau rebondissement pourrait quelque peu changer la donne.
Sur France info, Annick Le Guével, déléguée CFDT, a appelé les salariés à « garder espoir », soulignant que le tribunal de commerce peut décider une liquidation judiciaire avec continuité de l’activité pendant deux mois, s’il y a des liquidités et si un dossier de reprise est déposé avant l’audience. L’union départementale de la CFDT du Morbihan fait savoir en parallèle qu’une manifestation de soutien serait organisée samedi après-midi dans le cadre du festival interceltique à Lorient.