Un maire FN du Vaucluse contraint de baisser ses indemnités

Le maire de la commune de Pontet, Joris Hébrard, a été contraint d’annuler la hausse de 44% de ses indemnités acceptée par le Conseil municipal. Le préfet du Vaucluse a en effet estimé dans ce dossier que cette augmentation était contraire au code des collectivités territoriales.

Rappelé à l’ordre par la préfecture, le maire de Pontet dans le Vaucluse ne pourra donc pas jouir de l’augmentation de revenu qu’il s’était octroyée. Considérant les indemnités de son prédécesseur « anormalement basses », Joris Hébrard avait augmenté ses mensualités de 2535 euros à 3227 euros soit une hausse de 44 %.

Toutefois, cette hausse s’est avérée être contraire au code général des collectivités territoriale qui stipule que pour une ville de 15 000 habitants, les indemnités du maire ne peuvent excéder 65% du montant correspondant à l’indice terminal de l’échelle de la rémunération de la fonction publique, en l’espèce 2470,95 euros. Une règle que le nouveau maire Front National semble avoir délibérément ignoré.

Le maire du Pontet avait déjà fait parlé de lui en supprimant les aides à l’accès aux cantines scolaires pour les familles les plus démunies de sa commune. On voit aujourd’hui très clairement quelles sont ses priorités.

Crédits photo : Véronique Pagnier