Le coup de blues de François Hollande

L’optimisme inconditionné de François Hollande semble disparaître. Oui, le président français a un coup de blues.

Il a toujours su garder un regard optimiste en se persuadant que demain sera meilleur qu’aujourd’hui. Mais depuis quelque temps, il semble perdre confiance et son optimisme. Il paraîtra qu’il a fini par accepter le fait que les choses ne s’arrangeront pas d’elles-mêmes. Son acte de foi un peu « radosc » qui s’apparente très bien à sa tempérance. Il n’a jamais cessé de croire aux cycles économiques, une attitude d’utiliser le bon pour chasser le mauvais, un enseignement qu’il a reçu aux Sciences Po et qui consiste à espérer un retour naturel à la croissance. Il est au pouvoir depuis deux et demi, et aucune amélioration n’a été décelée. Les perspectives deviennent de plus en plus sombres pour la France. Il n’est plus question de croire que tout va bien et de ne rien voir de la réalité. Il n’est plus question de citer l’incantation « la croissance n’est pas loin, la croissance est là ». Le nouveau Hollande est apparue en mois de juillet pendant un dîner avec la presse présidentielle. Il était morose et semble perdre son bon vivant habituel.