Créée pour faire perdurer l’esprit de la conférence de Brazzaville de 1988, l’ONG entend promouvoir la résolution pacifique des conflits et la sauvegarde de l’environnement. En tant que président de cette organisation, l’homme d’affaires Jean-Yves Ollivier s’est confié entre autres aux micros d’Afk Insider…
Dans son dernier ouvrage, Nouvelles Guerres. Etat du monde en 2015, le professeur de Sciences Po Paris, Bertrand Badie, recommande « une révision drastique du traitement des conflits, tant au plan militaire que diplomatique ».
De même, Jean-Yves Ollivier propose également un renversement d’approche dans une chronique du HuffingtonPost intitulée, Sanctions économiques: l’argent est-il le nerf de la paix?
Au lendemain du « Protocole de Brazzaville, fondement de la nouvelle Afrique australe », le président de la Brazzaville foundation n’a de cesse de rappeler l’importance de la stabilité des régimes pour maintenir les conditions de la paix…
A l’occasion des troubles au Burkina Faso, il affirmait par exemple dans le Nouvel Obs : « Est-ce assez pour conclure qu’un pouvoir qui dure est nécessairement un pouvoir dur, voire une dictature ? Autant faire l’éloge de la « valse des cabinets » »…
C’est pourquoi, dans ce contexte troublé, l’homme d’affaires français appelle les responsables politiques à la raison, en favorisant ce qu’il appelle « un échange politique compréhensif ». Un message assez iconoclaste en ces temps de nouvelle guerre froide et de conflits en Afrique…
Il y a quelques jours, Mikhaïl Gorbatchev évoquait en effet sa crainte d’un conflit international à l’agence interfax : « je ne suis pas en mesure de déclarer avec assurance que la Guerre froide ne va pas tourner à une véritable guerre. J’ai peur qu’ils (les Américains) en prennent le risque »…