Le 1er octobre 2014 est entré en vigueur le nouveau dispositif des droits rechargeables. Les effets ne sont pas uniquement positifs, et pour au moins 30.000 chômeurs, il serait même pénalisant. Le 18 mars prochain, les partenaires syndicaux se retrouvent pour trouver une solution aux problèmes d’indemnisations posés par le nouveau système.
Lorsqu’un salarié perd son emploi, il doit épuiser ses anciens droits à indemnisation, avant d’obtenir les nouveaux. Vous l’avez compris, s’ils sont inférieurs, il est donc temporairement pénalisé. Cela ne contribue pas à accepter des boulots qui ne correspondent pas à sa demande, même temporairement. L’UNEDIC annonce que 30.000 personnes seraient dans ce cas. Le CGT quant à elle, pense que cela concernerait au moins 100.000 personnes.
De toute façon, il faut trouver une solution à affirmer Eric Aubin (secrétaire confédéral de la CGT) qui a dénoncé un chiffrage restrictif de la part de l’UNEDIC. La CGT demande une « réadmission améliorée » pour permettre aux demandeurs d’emploi de toucher leurs droits les plus élevés pendant toute la période d’indemnisation. La CFDT toujours plus frileuse, est partisane du droit d’option pour que les gens puissent choisir d’abandonner ou pas leurs petits droits en toute connaissance de cause. Et que dire du MEDEF qui ne veut quant à lui rien faire de plus.
Il est évident, qu’apporter un droit nouveau signifie aussi apporter des financements nouveaux.
Crédit photo : Unédic