Reprise des négociations autour du plan social chez Renault Trucks

Ça bouge un peu chez Renault Trucks. Le groupe avait annoncé en avril la suppression de 591 postes sur le site de Lyon contre 79 autres créés (perte nette donc de  512 emplois). Le nombre de licenciements secs devrait être revu à la baisse. La CFE-CGC, majoritaire dans l’entreprise, a annoncé lundi la reprise des négociations.

Il y a vingt jours les discussions, avec les syndicats concernant  le plan social envisagé par la direction, prévoyant 512 suppressions de postes avait cessé. La direction française Renault Trucks du groupe AB Volvo est allée négocier un nouveau mandat en Suède et revient donc avec d’autres propositions et peut-être une nouvelle marge de manœuvre. Des départs en pré-retraite et la réduction de 591 à 559 du nombre de postes supprimés permettraient de réduire le nombre de licenciements contraints. On pourrait s’acheminer, suivant la direction à un plan concernant 150 à 200 licenciements secs.

Dans un communiqué, la CGT quant à elle, dit avoir « pris acte de l’annonce de la trentaine de suppressions de postes annulés », mais elle considère à juste titre que « les mesures apportées sont loin de la demande exprimée par les organisations syndicales et validée par les salariés ». La centrale reste sur un objectif logique de zéro licenciement contraint.

La feuille de route prévoit maintenant une rencontre mercredi, entre l’intersyndicale (CFE-CGC, CFDT, CGT et SUD) et les ministères de l’Économie, des Finances et du Travail. Une nouvelle réunion de négociations est prévue le 26 août. Rappelons qu’il s’agit du second plan social de Renault Trucks en à peine un an.

Photo de : Mulligan2001