Que cache les employeurs « cool » des États-Unis ?

Les star-up et les grandes entreprises américaines se sont lancées dans une surenchère d’annonces très médiatiques de mesure sociale « super-cool  » pour leurs employés. Dernièrement, Netflix a proposé des congés maternité ou paternité payés durant un an. On peut se demander quel est le but réel recherché ?

On a tous entendu parler des conditions de travail « idéales » des employés de Google, jours de congé supplémentaires, restaurants de toutes les cuisines du monde au travail, et même salon de massage. Depuis quelques mois, il faut rajouter Microsoft qui souhaite plus de congés payés chez ses sous-traitants, et même un jeune patron qui divise son salaire par 14 pour mieux payer ses employés (une intention louable aux résultats ambigus). Il s’agit pour ses entreprises d’améliorer la productivité (on peut demander plus à des employés contents), soigner son image auprès du grand public, et enfin attirer et garder les meilleurs éléments.

Mais n’oublions pas tout de même, que nous sommes aux États-Unis, un des rares pays développés qui ne proposent pas de congés maternité, pays où les congés payés et les arrêts maladies américains ne sont soumis à aucune réglementation (43,5 millions d’Américains n’ont accès à aucun arrêt maladie), et où le salaire minimum est très bas (6,7 euros).

Ce ne sont que des exemples, qui amènent un bémol aux dernières mesures des start-up et des grandes entreprises américaines qui apparaissent non plus « super-cool » mais tout simplement « impératives ».

Crédit photo : Canon Powershot S95 Group