Une étude de l’Institut national de la statistique (Insee) publiée mercredi conclut qu’en 2013, le salaire net moyen dans la fonction publique d’État s’élève à 2 469 euros, et donc subi une érosion de 0,7 %, cette baisse fait suite à celle de 0,8 % en 2012. Le gouvernement mène une réflexion concernant la grille des salaires à l’horizon 2017.
Cette situation est la conséquence du gel du point d’indice en vigueur depuis 2010, qui sert au calcul des salaires des agents, conjugué d’une part avec la hausse des cotisations retraites, qui doivent s’aligner sur le privé d’ici à 2020 et d’autre part avec l’inflation générale.
Bien sûr, tous les syndicats réclament ce qui semble évident, à savoir un dégel de ce point, qui n’a pas évolué depuis 2010, entraînant forcément avec l’inflation, une baisse du salaire net moyen des agents. Le gouvernement, par l’intermédiaire de la ministre de la Fonction publique Marylise Lebranchu, évoque pour sa part, une refonte des grilles de rémunération des fonctionnaires pour les rendre plus « attractives » et accorderait « royalement » une augmentation de « 30 et 40 euros par mois » en 2017 pour tous les agents, et « attention » jusqu’à 70 euros à l’horizon 2020. En contrepartie, l’idée serait de rallonger les carrières. Il faudrait donc plus de temps à un agent pour atteindre son plus haut niveau de salaire, la durée actuelle étant de 25 ans environ.
Un gouvernement de gauche, on vous dit…
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