La COP21 devra répondre à des défis majeurs pour l’humanité et son avenir, et si les Etats ne prennent pas leurs responsabilité ce seront les plus pauvres qui souffriront directement du réchauffement climatique. Afrique, Asie, Maghreb, les régions les plus touchées sont les plus pauvres. La Banque Mondiale tire la sonnette d’alarme.
Comment parvenir à limiter le réchauffement climatique à +2°C, voilà ce à quoi les Etats qui se réuniront à Paris à partir du 30 Novembre prochain devront répondre. Des grands Etats pollueurs qui jusqu’à présent n’ont rien consenti ou presque en termes de limitation de leur impact sur l’environnement. Seulement nous sommes arrivés à la limite, à un point de non-retour qui peut être dramatique pour la Planète et pour ses populations, et en première ligne une fois de plus : les plus pauvres. Ils seront en effet les premiers à subir de plein fouet les effets néfastes du réchauffement climatique si rien n’ai fait. Et il ne s’agit pas simplement d’une question de migration, mais bien de santé voire même de survie dans certains cas.
Des effets dévastateurs sur les plus démunis
Qu’engendrera le réchauffement climatique sur les populations des pays en voie de développement ? Au niveau de la santé, ce sera la catastrophe : des épidémies de maladies sévères comme le paludisme ou des maladies respiratoires seront fréquentes. Mais la nourriture manquera cruellement, comme l’eau évidemment avec comme conséquence la mort annoncée de 500 000 personnes par an à compter de 2030. Chaque degré supplémentaire engendrera par ailleurs une chute de la croissance proche de 3,5% et c’est sans compter sur la baisse de la production agricole et l’exposition grandissante de ses populations aux catastrophes naturelles dévastatrices.
La Banque Mondiale tire à juste titre la sonnette d’alarme, car il y a urgence. Urgence de limiter le réchauffement climatique. Urgence d’endiguer ses futurs effets sur les plus pauvres. Les plus riches sont donc face à leurs responsabilités.
Drapeau Rouge.