Greenpeace tance la pollution générée par Internet

L’ONG Greenpeace vient de publier un rapport qui démontre qu’Internet est une des plus importantes sources de pollution et de réchauffement climatique actuelle

Cliquer, visionner une vidéo, consulter des emails, acheter en ligne, chater, surfer sur les réseaux sociaux… toutes ces activités liées au web sont selon une récente étude de Greenpeace particulièrement polluantes. Il y a de cela quelques années à peine, l’information avait déjà circulé mais face à l’explosion de l’usage du net, le dossier a vite été classé sans suite. Mais Greenpeace que l’on connaît pour sa combativité remet le couvert dans un rapport publié le 10 janvier. Et l’ONG taille dans le vif en expliquant que « si Internet était un pays, il serait le 6ième plus gros consommateur mondial d’énergie ».

Gourmands data centers

Au cœur du problème : les datas centers. Ces gigantesques infrastructures renferment des serveurs web par milliers et sont le centre névralgique du web. Tout y passe, tout y transite, tout y est stocké: email, photos, vidéos, données diverses…

Des datas centers qui sont particulièrement gourmands en électricité et qui en même temps chauffent, surchauffent même. Des systèmes de refroidissement de type climatisation industrielle sont nécessaires pour maintenir en état de marche ces infrastructures.

Énormément d’énergie est donc consommée par les datas centers et mis à part Google et Apple qui viennent juste de passer aux renouvelables, d’autres acteurs majeurs du secteur comme Twitter et Netflix par exemple continuent d’utiliser les énergies fossiles comme source principale. Cela étant, la mauvaise publicité qu’est en train d’engendrer la publication de Greenpeace devrait espérons-le faire rapidement bouger les lignes.