La Chine, fer de lance des énergies renouvelables

Chine, énergies renouvelables

La Chine s’est engagée depuis quelques temps dans un vaste plan en faveur des énergies renouvelables. Beaucoup reste à faire mais le pays se positionne tout de même comme un leader en la matière.

Avec des villes comme Pékin ou Shanghai dans lesquelles la pollution atmosphérique atteint régulièrement voire quotidiennement même des niveaux alarmants pour la santé, la Chine fait face à un défi majeur : parvenir à maîtriser rapidement son impact environnemental. Le pays n’y va pas par quatre chemins pour y parvenir : la superpuissance entend faire diminuer drastiquement le recours aux énergies fossiles et favoriser en revanche celui des énergies renouvelables.

Le charbon est ainsi en ligne de mire du gouvernement chinois qui a dans un premier temps décidé de réduire sa part dans le mix énergétique de 64% à 58% d’ici 2020. En parallèle, plus d’une centaine de centrales thermiques au charbon ne verront finalement pas le jour, leur construction étant abandonnée.

Des investissements massifs sur les énergies renouvelables

Pour remplacer cette énergie, le Chine met le paquet sur l’éolien, le solaire et l’hydro-électricité. Plus de 100 milliards de dollars ont ainsi été investis pour la création d’unités de production d’énergies renouvelables à tel point que les ENR vont d’ici 5 à 10 ans à peine permettre au pays d’assurer près de 40% de ses besoins énergétiques.

Et les investissements ne s’arrêtent pas là car le pays compte même injecter plus de 360 milliards de dollars supplémentaires pour la production d’énergies renouvelables d’ici 2020. Ce qui en fait de loin, et même de très loin, le leader mondial sur la question.

La dernière mesure en date est par ailleurs des plus significatives. La ville de Pékin a décidé de remplacer l’intégralité des véhicules de taxi roulant à l’essence ou au diesel par des versions électriques. De l’électricité produite par des installations éoliennes, hydro-électriques ou solaires.