Afin de soutenir l’entreprise en difficulté depuis plusieurs mois, des investisseurs vont injectés plusieurs dizaines de million d’euros.
Implanté dans le Pas-de-Calais, le groupe verrier Arc International connaît d’importants remous depuis plusieurs années. A tel point que l’activité du groupe semblait compromise, et les emplois avec. Pour renflouer sa trésorerie et parvenir à maintenir l’activité et les emplois à flot, un groupe d’investisseurs a décidé d’injecter 35 millions d’euros dans l’entreprise.
Il s’agit en réalité d’un financement à trois avec un fonds souverain russe RDIF associé à CDC International Capital (filiale de la Caisse des Dépôts) qui apportent 25 millions d’euros, complétés de 10 millions d’euros apportés par Glass Holding, l’actionnaire principal actuel d’Arc International.
Bonne nouvelle pour les emplois
Le secrétaire du CE de la CGT se déclare particulièrement satisfait de l’opération : « c’est une bonne nouvelle car on avait absolument besoin de cash pour juin. Ces 35 millions d’euros sont une bouffée d’oxygène mais il va falloir rester vigilant pour voir comment l’entreprise va regagner en profitabilité ». Une bonne nouvelle pour l’emploi donc car sur les 10 000 salariés travaillant pour le groupe, plus de 5 000 opèrent en France.
Pour rappel, le gouvernement précédent s’était penché sur le dossier alors que la situation du groupe était des plus problématiques. De son côté, les élus du CE d’Arc demandaient « de nouveaux investissements notamment dans la logistique, le conditionnement, le décor ». Car ce n’était pas tant le niveau des commandes qui faisaient défaut pour ce leader des arts de la table, mais bien le niveau des investissements. Un communiqué émanant du groupe faisait d’ailleurs la lumière sur cette problématique : « avec une augmentation de ses volumes de vente de près de 20% durant les 16 derniers mois, Arc a besoin d’investissements additionnels pour soutenir sa croissance ».
Avec ces 35 millions d’euros apportés sur la table, le groupe Arc semble avoir sortir la tête de l’eau et les salariés peuvent désormais envisager leur avenir avec un peu plus de sérénité.