Les Etats-Unis seront en retard d’un tiers sur leurs anciens objectifs de réduction des GES, alors fixés par Obama, selon un récent rapport.
C’est lors de l’actuel sommet sur le climat qui se tient à San Francisco que l’étude financée par l’ancien maire de New-York Michael Bloomberg a été rendue publique. Car depuis que Donald Trump a fait le choix de retirer les USA de l’accord climatique de Paris, la première puissance mondiale accumule les mauvais points en la matière.
Les USA ne seront en mesure de diminuer de seulement un tiers leurs émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2025. Tandis qu’Obama avait fixé au moins 26% de réduction, le pays parviendra à peine à atteindre la barre des -17%. Donald Trump avait annoncé le retrait des USA des accords de Paris tout en annulant la fermeture des centrales à charbons et en rehaussant les normes antipollution des véhicules.
Pour Mary Nichols, vice-présidente de la coalition America’s Pledge, « il faut que tout le monde s’engage, non seulement les Etats fédérés, mais aussi, à terme le gouvernement fédéral, qui a juridiction exclusive sur des exploitations pétrolières et gazières fédérales, sur de vastes forêts ou les émissions de l’aviation et du transport maritime ».
D’ici à 2025, la baisse la plus forte des émissions proviendra du passage croissant de la production d’électricité à des sources d’énergies renouvelables. Plusieurs Etats et villes ont adopté des calendriers contraignants, facilités par la baisse rapide du coût du solaire et de l’éolien depuis le début des années 2010.