Les principales mesures du Plan Pauvreté d’Emmanuel Macron

Plan Pauvreté, Macron, France

Emmanuel Macron a officialisé la mise en place du Plan Pauvreté lors d’une présentation en grandes pompes au Musée de l’Homme. Cinq grandes mesures y figurent.

Se défendant d’être pour les « premiers de cordées », le président a dévoilé les grandes lignes du Plan Pauvreté soutenu par un budget total de 8 milliards d’euros.

Le revenu universel d’activité sera créé par une loi en 2020, réformant ainsi grandement les minima sociaux en fusionnant « le plus grand nombre possible de prestations sociales » telles que le RSA et les APL . Des « droits et des devoirs » y seront associés, de même qu’un « contrat d’engagement » sera conclu avec chaque bénéficiaire. Une recherche active d’emploi conditionnerait alors le revenu universel d’activité.

Afin de lutter contre la pauvreté le plus tôt possible, l’obligation de formation sera étendue jusqu’à l’âge de 18 ans, pour que le plus grand nombre puisse avoir accès au marché du travail. Le gouvernement considérant que « le retour au travail est le meilleur outil de lutte contre la pauvreté ». En parallèle, des moyens supplémentaires seront octroyés aux missions locales afin qu’elles identifient les personnes en voie de décrocher pour leur proposer des formations professionnelles.

En ce qui concerne la petite enfance, Emmanuel Macron a annoncé la mise en place de repas à 1 euros dans les cantines scolaires au sein d’écoles qualifiées de prioritaires. Aussi, des places en crèches seront subventionnées dans les communes les plus pauvres.

Suite à ces annonces, les réactions dans la classe politique vont bon train, certains élus estimant que ce plan n’aura qu’un impact des plus limités tandis que d’autres redoutent un renforcement de la charge fiscale sur les ménages comme sur les entreprises.