Suite à la première journée de manifestation citoyenne des Gilets Jaunes, Edouard Philippe a fait savoir que le gouvernement maintiendrait le « cap » qu’il s’est fixé.
290 000 personnes ont manifesté le 17 novembre contre la hausse du prix du carburant, puis près de 50 000 dimanche. Les Gilets Jaunes ont largement fait entendre leur voix dans toute la France. Et le mouvement pourrait bien se poursuivre. Edouard Philippe a assuré dimanche 18 novembre qu’il a bel et bien entendu la « colère » tout en indiquant que le gouvernement maintiendrait le « cap » qu’il s’est fixé.
Le Premier ministre a profité de son passage dans le JT de France 2 pour expliquer : « Un gouvernement qui changerait de pied en permanence, qui zigzaguerait au gré des difficultés, (…) ne conduirait pas la France là où elle doit être conduite ».
La justification de la hausse du prix du carburant trouve son origine dans la volonté de l’exécutif de vouloir taxer la pollution en allégeant parallèlement les coûts liés au travail : baisse des prélèvement sociaux et meilleure rémunération du travail.
Edouard Philippe insiste : « Le cap que nous avons fixé, il est bon et nous allons le tenir ».
Suite aux malheureux débordements qui ont entraîné le décès d’une manifestante, le Premier ministre à déclaré : « La liberté de manifestation, ce n’est pas l’anarchie ».