Placé en garde à vue par les autorités japonaises pour soupçons de fraude fiscale, Carlos Ghosn « n’est plus en état de diriger le groupe » pour Bruno Le Maire.
Cost Killer et en train d’être tué par la justice japonaise, et le coup de grâce pourrait être porté par la France, selon les propos de Bruno Le Maire. Pour le ministre de l’Economie, le PDG de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi Motors « n’est plus en état de diriger le groupe ». La raison? Ghosn a été arrêté et placé en garde à vue par les autorités japonaises en raison de soupçons de dissimulation de revenus et de fraude fiscale.
Le futur ex n° 1 de Renault devrait selon toutes vraisemblance être limogé par le conseil d’administration du groupe des deux constructeurs japonais. Renault a de son côté déclaré que son CA se réunirait « au plus vite » sans pour autant donner de date précise.
Mais l’avenir semble bien sombre puisque Bruno Le Maire a indiqué au micro de France Info qu’il fallait mettre en place une « gouvernance intérimaire » rappelant que « L’État en tant qu’actionnaire sera extrêmement vigilant à la stabilité de l’alliance et au groupe et à la stabilité nécessaire pour l’ensemble des salariés du groupe, auxquels je veux ici dire que l’Etat actionnaire assurera tout son soutien ».