La « super prime » à la conversion vient s’ajouter à la prime à la casse déjà en place. Elle est destinée aux ménages les plus modestes.
La prime à la conversion a pour vocation d’accompagner les ménages français à changer de véhicules pour en acheter un neuf ou d’occasion plus sobre en émission de CO2 et de particules fines. Mise en place en 2015, elle pénalisait en premier lieu l’achat de véhicules diesel. Mais depuis le mouvement des Gilets jaunes, le gouvernement a revu sa copie. La super prime à la conversion concerne désormais un nombre élargi de bénéficiaires potentiels.
Pour y prétendre, de nombreux critères sont à respecter. Le premier d’entre eux est bien entendu de destiner à la casse son ancienne voiture. Pour une essence, elle doit dater d’avant 1997. Pour un diesel, c’est plus complexe. Si le propriétaire est imposable, le véhicule doit dater d’avant 2011. S’il n’est pas imposable, il doit dater d’après 2006.
Le montant de la prime pour les foyers non imposables et de 1 000€ pour un véhicule essence Crit’Air 1 neuf ou d’occasion et de 2 000€ pour les ménages non imposables. Un montant qui peut être doublé (4 000€) pour ceux qui déclarent moins de 63 000€ de revenus annuels et/ou qui effectuent un trajet domicile-travail d’au moins 60km par jour.
Les véhicules d’occasion 100% électrique ou hybride rechargeable ouvrent droit à une prime de 1 000€ pour les foyers imposables et de 2 500€ pour ceux qui ne le sont pas. Et pour les véhicules neufs, la prime est de 2 500€, sans condition de ressources.