Depuis le 1er janvier 2019, de nouvelles règles concernant les pensions de réversion sont mises en place. Elles concernent essentiellement le régime de base.
Afin de pouvoir bénéficier d’une pension de réversion, plusieurs conditions sont à respecter . L’âge est la première d’entre elles. Une pension de réversion peut ainsi être délivrée à partir de 55 ans minimum. Aussi, les conditions de ressources ont également évolué. Si en 2018 le conjoint survivant ne devait pas percevoir plus de 20 550,40 euros sur l’année pour en bénéficier, le plafond est désormais plus élevé pour cette année 2019, soit 20 862,40 euros. Une nouvelle règle qui vaut pour une personne vivant seule.
Dans le cadre d’un couple cette fois, les ressources financières du nouveau conjoint sont à présent prises en compte. Les revenus cumulés ne doivent pas excéder 33 379,84 euros par an contre 32 880,64 euros.
Les montants des pensions de réversion ont profité d’une légère mais réelle revalorisation. Pour cette année 2019, le montant maximal octroyé s’élève ainsi à 10 941,48 euros au lieu de 10 727,64 euros l’an dernier. Un montant qui équivaut à 54% du montant de la retraite du régime de base du conjoint défunt.
Reste que dans la mesure où les revenus du conjoint survivant évoluent, à la hausse comme à la baisse, le montant de la pension sera ajusté en conséquence. Ce qui implique notamment que dans l’éventualité où le montant de la pension de réversion additionné aux ressources annuelles du conjoint survivant dépasse le plafond annuel, la pension sera de fait ajustée à la baisse. Et ce à hauteur du montant que représente le dépassement de plafond.