La police a gazé et arrêté des contre-manifestants s’opposant à une manifestation de suprémacistes blancs et d’homophobes à Boston. Le but de la manifestation de samedi était de tourner en dérision les célébrations de la Gay Pride en affichant une « fierté hétérosexuelle ».
La manifestation était menée par le militant gay d’extrême droite Milo Yiannopoulos. Ce denier servant une fois encore de caution et de figure de proue pour des groupes fascisants. La marche se composait d’une centaine de manifestants. Selon Mark Sahady, un des organisateurs, les hétérosexuels sont désormais une « majorité opprimée ». Le groupe organisateur se nomme « Super Happy Fun America » ; un groupe lié à des suprémacistes blancs.
Cette « Straight Pride Parade » était en réalité d’avantage un prétexte pour rassembler des militants d’extrême droite. Plusieurs signes rappelaient la promesse du président Trump de construire un mur entre leur pays et le Mexique.
Une importante contre-manifestation
Face à ces militants plus d’un millier de personnes se sont mobilisés pour protester contre leur présence. Les militants de la « Straight Pride Parade » étaient visiblement en infériorité numérique. De nombreuses personnes ont critiqué les actions de la police. En effet un déploiement massif de policier était présent pour protéger les militants homophobes.
La virulence des policiers face aux contre-manifestants à conduit à l’arrestation de 36 personnes dont plusieurs street-médics. A l’inverse, la réaction policière s’est faite attendre lorsque Kenny Lizardo, un membre des Proud Boy, a pourchassé des contre-manifestants.
Ceci va à rebours de l’image « Gay-friendly » que la police américaine essaye de se donner ; excuses officielles pour Stonewall, char de la police à la Gay Pride etc. Les actions de la police lors de cette manifestation vont dans le sens des mises en garde de nombreux activistes ; la communication policière n’est pas réellement suivie d’action dans les faits.
Morgan Penbas