Nestlé a reconnu des cas d’esclavage en Thaïlande alors que l’entreprise est encore poursuivie pour avoir fait travailler des enfant en côte d’Ivoire
Ces cas d’esclavage ont notamment lieu dans l’industrie de la pêche. L’entreprise a elle-même rapporté les faits d’esclavages après une enquête interne. De nombreuses personnes ont salué l’honnêteté de l’entreprise mais on ignore encore beaucoup de chose sur la chaîne d’approvisionnement de ces produits.
Nestlé a annoncé qu’ils souhaitaient inaugurer une nouvelle ère pour l’entreprise ; celle d’un plus grand contrôle sur leur chaîne d’approvisionnement. Nestlé aurait mené une enquête d’un an avant d’annoncer le résultat de ses recherches.
On peut cependant mettre en doute l’honnêteté de l’entreprise étant donné qu’ils n’ont lancé cette enquête que tardivement. De nombreuses allégations et enquêtes ont déjà été publiées ; il est de notoriété commune que l’industrie de la pêche thaïlandaise et gangrenée par le trafic d’êtres humains.
Nestlé se couvre
Le produit concerné chez Nestlé est notamment le « Fancy Feast » ; de la nourriture pour chat. L’entreprise a tenu à rappeler qu’aucune autre marque opérant en Thaïlande était à l’abri de ce problème ; il faut rappeler que le pays est le troisième exportateur de produits maritimes.
Il est aujourd’hui de bon ton de saluer le travail et l’honnêteté de Nestlé. On en viendrait presque à oublier que l’entreprise est mouillée dans de nombreux autres scandales. Tout comme leurs tentatives de green-washing il s’agit vraisemblablement d’une campagne marketing ; au vu d’un esclavage trop visible, autant en faire un atout de communication. On oublie ainsi que le problème existe depuis des années et l’entreprise s’en tire à bon compte.