Les inégalités se creusent sous le règne de Macron 

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Mardi 19  novembre, le «  Portrait social de la France  », publié par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), a révélé que les réformes socio-fiscales adoptées en  2018 par LaReM avaient surtout – ce n’est pas une surprise – profité aux plus aisés. 

3,44 milliards d’euros pour les riches

Bien que la France soit un des pays les plus égalitaires au monde, les écarts entre les plus riches et les plus pauvres ne cessent de se creuser, notamment à cause des mesures les plus contestées du début du mandat de monsieur Macron. 

Par exemple, la transformation de l’impôt de solidarité sur la fortune en impôt sur la fortune immobilière a augmenté le revenu disponible des ménages de 3,44  milliards d’euros, soit «  une hausse de près de 10  000  euros sur l’année en moyenne pour les 350  000 ménages concernés  »,  selon l’Insee. De même, le plafonnement à 30  % des revenus du capital a augmenté le revenu de 1,39  milliard d’euros, une somme «  très concentrée parmi les 5  % de personnes les plus aisées  ».

Et en ce qui concerne les chiffres de ces dernières années, les 10  % des ménages les plus riches ont enregistré un gain annuel moyen de 790  euros, contre 130  euros pour les 10  % des ménages les plus pauvres. L’Insee affirme d’ailleurs que les inégalités constatées en 2016 étaient du même niveau ( record) que celles de 1990, et qu’elles se sont encore aggravées depuis.  

Impact des gilets jaunes

Sur le long terme, les 10  % des plus pauvres ont vu leurs revenus croître, à l’année, de 4  060 en 1975, à 6  660  euros en  2016, tandis que, dans le même temps, les revenus des 10  % les plus riches augmentaient, à l’année, de 27  540 à 40  530  euros.

Des résultats qui démontrent que les inégalités se sont creusées surtout ces dernières années, l’Insee rappelant d’ailleurs que «  tous les indicateurs enregistrent, entre 2002 et 2008, leur plus faible niveau d’inégalités  ». 

Toutefois rien n’est figé, et les inégalités pourraient à nouveau se réduire, grâce, notamment, au mouvemente des «  gilets jaunes  ». En effet, selon les estimations, le pouvoir d’achat devrait progresser de 2,3  % en 2019.