La raffinerie de Grandpuits a décidé de suivre la raffinerie de Lavéra et a procédé à l’arrêt total pour protester contre la réforme des retraites
L’arrêt de la raffinerie de Lavéra près de Martigues avait été le signe d’un cap passé dans la contestation. Depuis lundi, la raffinerie de Grandpuits, en Seine-et-Marne a décidé de suivre l’exemple. Les assemblées générales annoncée par le secrétaire de la CGT Chimie Emmanuel Lépine on bien suivi le mouvement.
Le gouvernement se voile la face
Rappelons que la France possède au total huit raffineries. Ces dernières semaines leur activité a été perturbé par des mouvement de grève mais aucune n’avait été mise à l’arrêt. Selon la CGT ces deux arrêts signifient une baisse de 20 % de la production de pétrole dans les jours qui viennent. Sur Franceinfo, Thierry Defresne, le délégué central CGT de Total rapportait que la situation parisienne était compliquée. Selon lui la situation est « extrêmement tendue » ; le dépôt de Gennevilliers est quasiment à sec. Il resterait à peine trois jours de gazole et d’essence.
Defresne explique qu’actuellement les camions vont chercher l’essence de plus en plus loin. Les camions doivent aller jusqu’à Valenciennes et dans l’est de la France. Avec l’arrêt de la raffinerie de Grandpuits la situation va encore empirer pour le gouvernement. L’Elysée se veut néanmoins rassurant. La ministre de la transition écologique, Elisabeth Borne a ainsi publié un communiqué ; « Actuellement, seuls deux dépôts sur 200 connaissent des difficultés temporaires dans leurs expéditions, et tous les autres dépôts assurent normalement leur fourniture de produits vers les stations-service. La situation ne donne donc lieu à aucune inquiétude ». Espérons que d’autres raffineries suivrons le mouvement.