Des habitants de Lesbos s’en sont pris à des migrants et ont aussi passé à tabac un journaliste suite à une augmentation des traversées illégales
Il semble qu’un groupe coordonné d’habitants de l’île ait cherché à empêcher un bateau de migrants de débarquer. En effet depuis quelques temps le nombre de personnes risquant la traversée a largement augmenté. Un journaliste présent au moment des faits a également été passé à tabac par les militants d’extrême droite. Son matériel photographique a aussi été jeté à la mer. Les tensions sur l’île seraient renforcés par la présence de militants d’extrême droite venus du monde entier.
Racismes et résistances
Il semble que ce groupe d’habitants ait pris la décision de s’organiser pour intimider et attaquer les médias en plus des migrants. Deux autres journalistes ont en effet été victimes de ces attaques. Les gardes-côtes ne sont pas en reste ; une vidéo est apparu montrant un navire de l’agence tentant de couler un canot de migrants. On ignore si l’enfant qui s’est noyé récemment était présent sur ce bateau. Plus récemment les gardes côtes grecs ont aussi ouvert le feu pour repousser un autre groupe tentant la traversée.
On estime qu’actuellement Lesbos accueille 20 000 demandeurs d’asile dans un camp en surpopulation ; Moria. Ce dernier n’est théoriquement capable d’accueillir que 3000 personnes. Fort heureusement tous les habitants de l’île ne se trompent pas de colère. Récemment deux militants d’extrême droite allemands de Génération Identitaire ainsi qu’un fasciste irlandais l’ont appris à leurs dépends. Les trois militants ont été reconnus pas des antifascistes et passés à tabac ; ces fascistes ont jugés plus sage de quitter le pays.