Coronavirus : Réelle protection de la population ou pure propagande ? (Mediapart)

Article publié à l’origine sur Mediapart

Depuis plusieurs mois, dirigeants et médias prennent en otage des nations entières sous prétexte de la propagation d’un des virus les plus dangereux qu’ait connu l’humanité. Les alertes spectaculaires ne cessent d’enfler. Un confinement excessif, des restrictions majeures, tous vont dans le sens d’une société liberticide sur le point de sombrer, tant sur le plan économique que social.

Les conséquences ravageuses des décisions politiques

Pendant le confinement, la France s’est mise à surveiller les moindres faits et gestes des populations par le contrôle d’attestations de déplacement dérogatoire, par la menace de drones planant au-dessus de leur tête. L’info « COVID-19 » s’est incrustée dans tous les pores de la toile. Point besoin de se demander jusqu’où la folie humaine est capable d’aller en cas de crise, si tant est que ce soit un dérapage incontrôlé.

Cet état d’urgence permanent a eu pour effet de créer un climat anxiogène, renforçant un sentiment de peur chez les Français au point que 64% d’entre eux souhaite revoir le port du masque obligatoire dans les lieux publics selon un sondage Ifop réalisé pour Le Journal du dimanche et publié dimanche 9 août 2020.

Le confinement a, en plus de contribuer à l’ascension de l’angoisse, mis à mal l’économie du pays. Beaucoup d’entreprises ont dû mettre leurs employés en chômage partiel et la plupart des commerces a subi une perte conséquente de leur chiffre d’affaires. Des restaurants manquent de personnel et ont perdu jusqu’à 50% de leur clientèle. Beaucoup bataillent encore à ce jour pour la récupérer.

Sans compter qu’une telle mesure peut être pire que le virus lui-même selon le Dr David Katz. Le fait d’isoler les gens les uns des autres pourrait réduire les chances de la population de s’immuniser naturellement contre le virus.

Des chiffres pourtant très encourageants !

Ces derniers temps, la peur du virus est maintenue avec force avec l’annonce d’une explosion du nombre de nouveaux cas testés positifs.

Rappelons d’abord que la France n’a jamais vraiment souhaité dépister massivement la population depuis le début de l’épidémie, et ce, en dépit de la demande expresse de l’OMS dès le 16 mars. Cette procédure n’a été appliquée par le gouvernement qu’au cours de la période de déconfinement à raison d’une capacité régionale de 6.000 tests par jour. Un rattrapage qui a forcément eu pour effet d’augmenter sensiblement le nombre de personnes porteuses du SRAS CoV-2.

Des nouveaux cas positifs, certes. Mais ces personnes sont-elles vraiment malades ? Ont-elles développé une immunité au virus comme sait le faire le corps humain depuis des millions d’années ?

Le fait est que selon les chiffres officiels, l’épidémie est en net recul depuis plusieurs semaines. Ce que les médias manquent de rappeler, c’est que le nombre de cas de guérison n’a cessé d’augmenter ces derniers mois, atteignant aujourd’hui un total de 83.848 retours à domicile, contre 17.650 le 6 avril.

Le nombre d’hospitalisation a baissé de 78,33% du 11 mai au 14 août. Le nombre de personnes en réanimation a également baissé de près de 87% pendant la même période, avec un sursaut dans certaines régions début août.

Le nombre de décès est porté à 30406 au 14 août, sachant que près de 35% d’entre eux surviennent dans les EHPAD et 65% dans les hôpitaux. Etant donnée l’évolution de ces chiffres, on peut aussi supposer qu’il y a un phénomène de vase communicant selon l’état de santé des patients dans les centres hospitaliers.

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Des scientifiques réputés en total désaccord avec les discours officiels

Dans ce marasme, de nombreux scientifiques mondialement réputés se sont exprimés à ce sujet mais leurs analyses n’intéressent pas grand monde, a priori. Ils remettent en question la fiabilité des données de l’épidémie de SRAS CoV-2 et la dangerosité du virus. Parmi eux figurent le Docteur Sucharit Bhakdi, spécialiste en microbiologie et épidémiologie des infections, professeur émérite à l’université Johannes Gutenberg de Mayence, et le Dr Wolfgang Wodarg, Pneumoloque, épidémiologiste, qui s’interrogent tous deux sur la pertinence des décisions politiques, voire sur leur danger lorsqu’elles sont prises sous l’effet de la panique.

Dès l’annonce d’une l’épidémie de Covid-19, une grande campagne avait été lancée auprès du public selon laquelle le SRAS CoV-2 est extrêmement dangereux. La version actuelle du SRAS serait beaucoup plus contagieuse que celui de 2003 du fait qu’elle peut être véhiculée par des personnes asymptomatiques. Or de nombreux scientifiques affirment qu’aucune preuve de cette dangerosité ne leur avait été présentée malgré leurs demandes.

« En savons-nous assez pour justifier les mesures massives qui violent les droits de l’Homme dans notre société démocratique libre ? » s’est demandé le Dr Sucharit Bhakdi. Le professeur avait certifié, dans une lettre ouverte du 26 mars à la chancelière allemande, que le SRAS CoV-2 n’est pas plus dangereux que ses prédécesseurs MERS et SRAS CoV-1 « qui eux, étaient réellement mortels ». Une étude préliminaire, rédigée collectivement par plusieurs spécialistes et intitulée SARS-CoV-2: fear versus data (SRAS CoV-2 : peur contre données), confirmait ses dires en mars 2019. Elle annonçait, entre autres, que la dangerosité du « SRAS-CoV-2 est probablement surestimé, car 2,6 millions de personnes meurent d’infections respiratoires chaque année contre moins de 4000 décès pour le SRAS-CoV-2 ».

La dangerosité du SRAS CoV-2 ne serait donc pas aussi élevée qu’on le croit selon tous ces scientifiques.

Taux de mortalité : les chiffres sont-ils gonflés ?

Selon les données de l’ARCGIS, le nombre de décès dans le monde est proche de 764.741. En France, on en recense un peu plus de 30.000 décès, un chiffre qui avoisine celui de la grippe espagnole en 1918, et qui, a priori, ne peuvent que justifier ces mesures drastiques. Mais ces chiffres sont-ils vraiment réels ?

Le Dr Sucharit Bhakdi dénonce une catégorisation des décès effectuée « de manière non scientifique » et ce, quel que soit le pays où circule l’épidémie. Selon lui, rien n’indique qu’ont été effectuées des analyses critiques des dossiers médicaux des personnes déclarées mortes en raison du Covid-19.

Par conséquent, rien de permettrait de « faire la distinction entre les véritables décès liés au coronavirus et la présence accidentelle du virus au moment du décès ». En somme, dès lors où il est présent au moment du décès, le SRAS CoV-2 est inscrit systématiquement comme cause de la mort du patient. Peu importe qu’il y ait d’autres agents infectieux dans l’organisme dans le même temps et peu importe la façon dont ils ont interagi.

Le professeur John Ioannidis, professeur de médecine et professeur d’épidémiologie et de santé de la population, bien connu pour ses recherches sur les travaux scientifiques, partage ce doute quant à la fiabilité des données. Dans un article publié dans le magazine STAT le 17 mars 2020, le professeur affirme que « nous manquons de preuves fiables sur le nombre de personnes infectées par le SRAS-CoV-2 ». Concernant le taux de mortalité, John Ioannidis rappelle, lui aussi, que lors de l’autopsie, « un test positif au coronavirus ne signifie pas nécessairement que ce virus est toujours principalement responsable de la mort d’un patient ».

Fin mars, le Dr Wolfgang Wodarg, haut responsable politique de la santé et spécialiste des poumons, réclamait la création d’une commission d’enquête. Il agit aujourd’hui au sein du collectif de médecins allemands ACU (Außerparlamentarischer Corona Untersuchungsausschuss) soit une commission d’enquête extra-parlementaire demandant que soient réalisées des enquêtes indépendantes sur la gestion de l’épidémie et sur ses conséquences.

De nombreux autres médecins du monde entiers se réunissent de plus en plus afin de remettre en cause la version officielle du Coronavirus. L’association espagnole « Les Médecins pour la Vérité » a tenu une conférence en ce sens à Madrid le 25 juillet, avec la participation de l’ACU, notamment sur les thèmes suivants :

– Des masques non recommandés ;

– Le confinement de personnes en bonne santé non recommandé ;

– Des tests non fiables ainsi que les statistiques ;

– Un nombre de décès faussé car les patients sont souvent morts d’autres pathologies ;

– Des milliers décès suite à la prescription de mauvais traitements recommandés par l’OMS, surtout au début.

Une presse accro au sensationnel et une désinformation du grand public ?

Depuis le début de l’épidémie, la presse nationale passe plus de temps à démontrer à quel point le virus est dangereux qu’à rendre compte de la réalité avec exactitude, inondant ainsi les foyers de messages alarmants, quitte à rapporter des déclarations tronquées issues de journaux étrangers.

Globalement, les médias présentent souvent des informations sans aucune analyse, sans nuance, qui contribuent, selon le Dr Wolfgang Wodarg, à générer un gigantesque mouvement de panique. Il prend pour exemple, entre autres, l’activité intensive des crématoriums dans la province de Hubei comme étant normale, tandis que la presse française s’empresse de rapporter de funestes images accompagnées d’un message alarmiste.

Le nombre de morts annuel dans cette région est de plus de 400.000. Et le fait est que la Chine a imposé la crémation par la loi du 27 avril 1956. En 2006, 50% des morts étaient incinérés. Le pays mène une politique répressive, interdisant la vente de cercueils, limitant la durée des concessions, jusqu’à déterrer un nombre incalculable de cadavres pour les brûler. De nombreuses personnes âgées se sont même suicidées afin d’échapper à la crémation.

Ces images auxquelles on confère un caractère exceptionnel et toutes les informations diffusées en France, qui effraient la population au plus haut point, ne seraient donc pas vraiment le reflet de la réalité.