Inégalités : une nouvelle aide pour les plus modestes

aide, inflation

Mardi 7 juin, la Première ministre Élisabeth Borne a annoncé qu’une aide d’urgence allait être versée à la rentrée aux ménages les plus modestes, pour lutter contre l’inflation. Cette aide directe devrait s’accompagner d’un chèque alimentation et d’un soutien « gros rouleurs ». 

Aide directe

«  Dans l’urgence, face à l’inflation, ce sera une aide versée directement sur le compte en banque, en une fois, tenant compte naturellement du nombre d’enfants dans la famille », a détaillé Elisabeth Borne. 

Le montant de l’aide sera « défini cet été », a ensuite indiqué, mercredi, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, tandis que Dominique Chargé, président de la coopérative agricole, a avancé que l’aide pourrait s’élever «  à 150 euros ».

Chèque alimentation

Mais l’aide apportée au ménage ne s’arrêtera pas à cette somme versée. Il sera ensuite question d’instaurer un chèque alimentation, « un dispositif ciblé permettant à tous les Français d’accéder à des produits de qualité, des produits bio ». 

Mais « notre grande difficulté », c’est de « cibler sur les produits agricoles français », explique Bruno Le Maire. En effet, « donner de l’argent public pour payer des produits alimentaires qui ont été fabriqués en dehors de France et qui vont aller à des producteurs en dehors de France, cela ne m’intéresse pas trop. La logique, c’est que nos compatriotes puissent s’alimenter bien et aussi que cela puisse profiter aux producteurs français. Aujourd’hui on n’a pas résolu le problème », admet le ministre.

« Gros rouleurs »

La Première ministre a également précisé que ces deux aides seront accompagnées, dans certains cas, d’un soutien aux «  gros rouleurs ». «  Pour ceux qui font beaucoup de kilomètres par jour soit pour se rendre à leur travail, soit dans le cadre de leur travail, un dispositif se mettra en place à la rentrée pour les accompagner », a déclaré Elisabeth Borne.