Affiches antivax à Toulouse

antivax, Toulouse

« Un accident cardiovasculaire pour 100 injections. La santé de nos enfants vaut plus que des vaccins expérimentaux », peut-on lire sur ces affiches placardées un peu partout dans l’agglomération toulousaine. De leur côté les élus, même s’ils aimeraient pouvoir intervenir, n’en ont pas forcément le droit.

Nécessité d’un trouble à l’ordre public

« Ma mission est de veiller à ce qu’il n’y ait pas de risque pour la tranquillité des habitants ou la sécurité publique. En l’occurrence, ce panneau, qui appartient à une entreprise privée et se situe sur terrain privé, n’a pour l’heure pas causé de désordre. On ne peut donc pas intervenir. Et sur le fond du message, même si cela concerne la santé, je n’ai pas de jugement à émettre en tant qu’élu », explique Serge Jop, maire de Saint-Orens-de-Gameville, l’une des communes où une affiche a été repérée. 

«  On ne peut pas agir sur le simple fait que cela ne nous plaît pas. Le seul levier dont l’on dispose pour demander qu’elles soient enlevées, c’est un trouble à l’ordre public, ce qui n’est pour l’instant pas le cas  », abonde la mairie de Toulouse.

Affiches mensongères

Les auteurs de ces affiches « connaissent bien les codes de la publicité : le message bien sale et anxiogène en gros, suivi d’un  petit  astérisque qui va bien pour ne pas pouvoir être accusé d’escroquerie et de mensonge. De la pure manipulation  », dénonce le collectif «  Action Antifouchiste  ». 

Ici, l’astérisque en question renvoie à une page internet de l’Agence européenne des médicaments (AEM), qui met l’accent sur les précautions nécessaires à prendre avec les chiffres. « Les informations sur ce site internet concernent les effets indésirables suspectés mais qui ne sont pas nécessairement liés au vaccin ou causés par le vaccin. Ces événements peuvent avoir été causés par une autre maladie ou être associés à un autre médicament pris par le patient en même temps », précise l’AEM.