Pour limiter la prolifération des sangliers qui pullulent désormais dans les rues de Rome, le gouvernement de Giorgia Meloni a autorisé la chasse aux cochons sauvages dans la capitale. Les animaux pourront également être mangés.
23 000 sangliers
Selon une association d’agriculteurs de l’agglomération romaine, plus de 23 000 bêtes se promèneraient actuellement dans les rues de la capitale et de sa banlieue. Une situation hors de contrôle qui a récemment poussé le gouvernement à prendre cette décision vivement critiquée par la gauche italienne.
Face aux critiques, le ministre de l’Agriculture et beau-frère de Giorgia Meloni, Francesco Lollobrigida, a insisté sur le fait qu’il ne s’agissait pas d’une chasse récréative mais d’un besoin d’ordre public. « Il ne s’agit pas de chasser, nous avons un problème qu’il faut régler rapidement », insiste le ministre.
Inquiétude de la gauche
La chasse sera confiée à la police forestière et aux carabiniers, qui pourront être aidés dans leur mission par toute personne munie d’un permis de chasse. « Il va y avoir automatiquement des dérives, on est en Italie, on va se retrouver avec des types en treillis et armés de carabines en train de courir après des sangliers en pleine rue, les Romains sont fous ! » s’agace Luigi Canale, un romain fermement opposé à cette mesure. Quant à l’histoire de les bouffer, c’est carrément délirant ! Vous imaginez un type avec un sanglier sur les épaules frappant à la porte d’un laboratoire pour demander s’il peut faire rôtir son sanglier ? »
« Cette mesure est un cadeau électoral au lobby de la chasse », fulmine Angelo Bonelli, patron des Verts italiens.
