Tentative de renversement à Brasilia

Brésil, manifestations

Des centaines de bolsonaristes se sont introduits dans le palais présidentiel, la Cour suprême et le Congrès dimanche, avant d’être repoussés par les forces de l’ordre. 200 de ces manifestants, qualifiés de vandales et de putschistes par le président Lula, ont déjà été arrêtés.

Retour au calme dimanche soir

« Les putschistes qui ont promu la destruction des propriétés publiques à Brasília sont en train d’être identifiés et seront punis. Demain nous reprenons le travail au palais de Planalto. Démocratie toujours », a tweeté Lula dimanche soir, après avoir inspecté les bâtiments saccagés.

« Nous avons déjà répertorié les bus, d’où ils venaient, qui a payé, la liste des passagers et nous allons prendre les mesures appropriées, des mesures judiciaires pour ceux qui n’ont pas été pris en flagrant délit », avait déclaré le ministre de la Justice, Flavio Dino, un peu plus tôt.

Fébriles condamnations de Bolsonaro

Le président sortant, qui n’a jamais clairement reconnu sa défaite mais s’était tout de même engagé à respecter la constitution, a attendu le dernier moment pour condamner, fébrilement, ces violences.

Les « manifestations pacifiques » font partie de la démocratie, a d’abord rappelé l’ancien président sur Twitter dimanche soir. « Cependant, les déprédations et les invasions de bâtiments publics telles qu’elles se sont produites aujourd’hui, ainsi que celles pratiquées par la gauche en 2013 et 2017, échappent à la règle ».

Dans un autre Tweet, Bolsonaro a tenu à rejeter « les accusations, sans preuves », proférées par Lula à son encontre, qui l’accusait mi-décembre de ne pas vouloir reconnaître sa défaite, et d’« encourager  » ses partisans à manifester.