Guerre des étoiles, USA
Coup de gueuleInternational

Mercredi 5 février, les Etats-Unis ont donné vie à la branche militaire américaine de l’espace, l’US Space Force, qui a réalisé son premier tir de missile balistique intercontinental à ogive thermonucléaire.

« Moment très spécial »

Tiré dans la nuit de mardi à mercredi depuis le sol californien, l’énorme missile ( 18,2 mètres de long et 1,7m de diamètre) de type Minuteman III a parcouru 6 759 kilomètres avant de s’abîmer dans le pacifique, au large de l’atoll de Kwajalein (Iles Marshall).

Il s’agit d’ « un moment très spécial pour notre histoire nationale », a déclaré le commandant de la Space Force, le colonel Anthony Mastalir, qui a tenu à préciser que la trajectoire (orientée plein ouest) n’avait rien à voir avec les « événements actuels », sous-entendues les tensions avec la Chine. Et en effet, les calendriers de lancement étant élaborés trois à cinq ans à l’avance, il ne peut y avoir de corrélation avec la situation actuelle.

Nouvelles menaces

Par ce tir de missile, Donald Trump concrétise l’ouverture du sixième département des forces armées américaines, annoncé en juin 2018 contre l’avis de l’US Air Force, l’US Space Force. Cette nouvelle branche, forte de 16 000 agents, militaires et civils, sera chargée de protéger les satellites et engins spatiaux nationaux de toutes les nouvelles menaces, aussi bien numériques, que lasers et balistiques. La Chine, l’Inde et la Russie seraient d’ores et déjà équipées de complexes antisatellites, et l’Iran serait en passe de s’en offrir un.

Pour l’ex-ambassadeur de France aux États-Unis, Gérard Araud, la mise en place de l’US Space Force rompt « avec une vision de l’espace comme un milieu démilitarisé et régi par le droit international  », et ravive l’idée de « guerre des étoiles » lancée par le président Reagan il y a quarante ans.


Brexit, pêche
Idées

Pour faire pression sur Bruxelles, le Royaume-Uni a décidé d’interdire aux navires bretons et normands d’accéder aux eaux entourant les îles anglo-normandes de Guernesey, Sercq et Aurigny. Si cette fermeture perdure, les pêcheurs français devront se replier sur les eaux françaises et internationales déjà très exploitées, notamment par les Belges et les Néerlandais.

Faible valeur, mais gros volume

« Tant que Boris Johnson n’a pas vidé son sac, on ne sait pas à quelle sauce on sera mangés ! », s’inquiète Olivier Leprêtre, président (CFTC) du Comité régional des pêches des Hauts-de-France. Car même si les pêcheurs français ne réalisent que 19%, en valeur, de leurs prises dans les eaux britanniques (contre 50% pour les pêcheurs belges et 34% pour les néerlandais), en termes de quantité la part monte à 50% pour les pêcheurs bretons, et 75% pour ceux des Hauts-de-France.

Si le Royaume-Uni décidait de prolonger la fermeture de ses eaux territoriales, comme le souhaitent les pêcheurs britanniques, les conséquences se feraient donc immédiatement sentir de l’autre côté de la Manche. « Nous avons eu des échos sur la possibilité d’un compromis sur ces eaux de pêche, mais est-ce toujours d’actualité ? Une négociation reste une négociation », commente, réaliste, Frédéric Drogerys, président du Comité départemental des pêches du Nord et représentant de la CGT des marins pêcheurs.

Concurrence européenne

La situation est particulièrement préoccupante à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), où les navires français atteignent les eaux britanniques presque immédiatement après être sortis du port. Là, plus qu’ailleurs, les pêcheurs doivent donc se cantonner aux eaux françaises, une zone très restreinte, où ils subissent déjà la concurrence de leurs amis européens.

« Les Belges et les Néerlandais pêchent dans nos eaux. On risque donc de nous retrouver dans des petites zones, où les ressources seront surexploitées. Nous serons les uns sur les autres, alors que les casiers à homards, par exemple, sont incompatibles avec les chaluts de fond », prévient Olivier Leprêtre.

SNCF, primes, non-grévistes
Coup de gueuleIdées

L’opérateur ferroviaire aurait octroyé des «  bonifications exceptionnelles  » à ses agents non grévistes pour les remercier de leurs bons et loyaux services. 

Scandale

«  Monsieur. Afin de vous remercier pour votre professionnalisme, votre implication et votre grande disponibilité dans le cadre du mouvement de grève ayant débuté le 5 décembre 2019, j’ai le plaisir de vous accorder une gratification exceptionnelle de 500 euros. Cette gratification vous sera versée sur votre paie de janvier », peut-on lire sur un courrier de la SNCF, adressé à un employé non-gréviste, intercepté par la CGT. 

Ainsi, alors que les cheminots mobilisés contre la réforme des retraites reçoivent des fiches de paie à zéro, les non-grévistes bénéficient eux d’une bonification de 500 euros en remerciement de leur « professionnalisme », de leur « implication », et de leur « grande disponibilité dans le cadre du mouvement de grève ».

Un scandale pour Bérenger Cernon, secrétaire de la CGT cheminots de la Gare de Lyon, selon qui ces primes iraient bien au-delà de 500 euros, s’étalant de 300 à 1  500 euros. «  Ce n’est pas la première fois que ça  arrive, mais ça  se produit de   plus en plus  », déplore le syndicaliste. 

« Tout cela nous choque, poursuit-il, après les différentes annonces de la direction sur des économies et des cessions d’actifs à faire pour se serrer la ceinture  », Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF, ayant, en effet, annoncé un plan drastique de réduction des coûts pour compenser les pertes dues à la grève.

«  Assurer la continuité du service public  »

Même si elle renvoie la responsabilité à des « managers  locaux  », la SNCF assume parfaitement «  l’attribution de primes exceptionnelles à certains agents qui se sont mobilisés sur une période particulièrement longue pour assurer la continuité du service public pendant la grève  ». 

Le secrétaire national de la CGT Cheminots, Laurent Brun, a, lui, immédiatement dénoncé les méthodes d’un « patronat (qui) met les moyens des entreprises au service de la politique du gouvernement  », et prévenu que son syndicat allait saisir la justice.

IdéesPolitique

Cette figure de l’extrême droite française surnommée « Popeye » et connu pour son agressivité est mort dans la nuit du 29 au 30 janvier

Les membres de l’extrême droite et de la fachosphère n’ont pas manqué de lui rendre un hommage appuyé. Marine Le Pen s’est fendue d’un tweet tout comme Bruno Gollnisch. Il est amusant de noter que le tweet de Le Pen salue le résistant ; l’homme était pourtant à la tribune d’une soirée de « l’association pour défendre la mémoire du Maréchal Pétain ». Les jours qui vont suivre vont certainement voir l’extrême droite tenter de solidifier la figure mythique qui les arrange.

Un « résistant » d’extrême droite

Si l’homme a bien participé à des activités de résistance pendant l’occupation il a aussi participé aux deux guerres coloniales d’Indochine et d’Algérie. De plus en 1962 il fonde un maquis de l’OAS, « Bonaparte » avant d’être arrêté, condamné et amnistié. L’homme se lance ensuite dans le journalisme et passe par Paris-Match puis Magazine-Hebdo dans les années 1980. Ce dernier est fondé par un ancien membre de la Fédération des Étudiants nationalistes. Enfin, dans les années 1990 il écrit pour le Figaro Magazine.

En 1965 on le retrouvait aux côtés de Tixier-Vignancour. Il est notamment actif dans le service d’ordre de l’organisation et les Comités Jeunes TV. Il passe ensuite par plusieurs mouvements de jeunesses connus pour leur agressivité. Il est ainsi plus tard président du Front Uni de Soutien au Sud-Vietnam. En 1968 il fonde les Jeunesses Patriotes et Sociales. Ce groupe est connu pour une action avec le GUS contre le Lycée Louis le Grand ; au cours de l’affrontement un militant de gauche a la main arrachée par une grenade. Enfin après d’autres passages dans des organisations il rejoint le FN en 1972.

Une extrême droite à l’ancienne

L’homme fonde en même temps une organisation d’anciens combattants, surtout des guerres coloniales. Le Centre National des combattants est en réalité un satellite du FN. Cette organisations a une position très claire de « défense de l’identité française ». Dans la même période il s’implique dans la fondation d’une organisation de jeunesse, les Cadets du CNC pour inculquer ; « le respect de l’ordre, la nécessité de la discipline, le culte du drapeau et l’amour de la patrie ». Il sera aussi député pour le FN, puis conseiller régional d’île-de-France.

L’homme est connu pour ses sorties violentes et ses menaces vis à des opposants. Il parle ainsi en 1997 de faire « pleurer des larmes de sangs » aux antifascistes massivement venus s’opposer à un congrès. Lors de la scission l’homme choisit le camp de Jean-Marie Le Pen, mais ne sera pas aussi avisé récemment en choisissant celui de Gollnisch. Il finit par rejoindre le Parti de la France en 2013 pour entre nommé président d’honneur en 2016. L’homme se préparait à relancer l’activité du CNC peu avant sa mort. Une figure de l’extrême droite s’éteint elle ne nous manquera pas.

Coup de gueule

Deux détenus jugés pour une tentative d’évasion du Centre de Rétention Administrative pointent les conditions inhumaines du centre

Les deux hommes de nationalité tunisienne ont été présentés au tribunal correctionnel de Rennes. On les accuse d’avoir tenté de s’évader du CRA de Sain-Jacques-de-la-Lande. Le problème c’est qu’avec la grève des avocats ils ne peuvent être défendus, il est donc impossible de les juger. L’un d’entre eux a pourtant insisté pour être entendu ; « je veux être jugé aujourd’hui, j’ai des choses à raconter ».

le CRA : une prison pour étrangers

Les deux hommes veulent dénoncer les conditions inhumaines de détention au CRA. Le président a fini par statuer que le jugement ne pouvait se tenir mais a accepté d’entendre les deux hommes. Ces derniers affirment que ; « certains policiers nous traitent comme des animaux ». Ils décrivent également des scènes de violences régulières. Les deux hommes expliquent qu’ils ont tenté de se suicider à plusieurs reprises. Ils justifient leur tentative d’évasion par leur crainte de devenir fou. Même le président semble prêter un certain crédit à leur histoire ; les hommes ont effet escaladé les les barbelés à main nu pour essayer de fuir.

Le président a décidé de les mettre en détention ailleurs qu’au CRA. A la fin de l’audience un des hommes a demandé à être envoyé aux urgences. Il avait avalé un certain nombre de boulons trouvés dans le tribunal. Cette affaire n’est qu’une parmi d’autres relatant les conditions de vie des détenus des CRA.

Société

A l’annonce d’un pique-nique antifasciste s’opposant à la venue de Marine le Pen à Brest un cadre du RN a proféré des menaces glaçantes

Le pique-nique était organisé par la gauche brestoise. Les 17 signataires de l’appel antifasciste s’étaient donné rendez-vous devant l’hôtel accueillant Marine le Pen jeudi dernier. La conférence de presse de cette dernière visait à soutenir la candidature aux municipales de Renée Thomaïdis. Les opposants étaient réunis en face, dans le square de la Tour d’Auvergne.

Des menaces inquiétantes

Selon le communiqué des organisations de gauche ; « Marine Le Pen n’est pas la bienvenue à Brest. Au moment où le mouvement social mène un combat pour le retrait du projet de réforme des retraites, les organisations signataires appellent les Brestoises et les Brestois à dénoncer les mensonges du RN, qui stigmatise les immigrés alors que le véritable problème de notre pays relève fondamentalement du partage des richesses ». Si Mme Thomaïdis est restée mesurée en dénonçant, sans hypocrisie aucune, « l’extrême intolérance » de la gauche, il en est autrement de Gilles Pennelle.

Gilles Pennelle est le responsable du groupe RN à la Région et responsable des élections au niveau national. Voici ce qu’il avait à dire des opposants ; « Dites aux associations, syndicats et partis de gauche qui menacent la République et la liberté d’expression d’une formation politique officiellement reconnue qui est aujourd’hui la première de France, de brûler un cierge. On s’en occupera particulièrement quand on sera au pouvoir, c’est-à-dire très prochainement, et on les mettra hors d’état de nuire ». On ne peut pas faire plus clair en terme de menace. Ce genre de petite phrases nous rappelle qu’on a bien à faire à un parti fasciste. On peut le maquiller et l’habiller autant qu’on veut, le costume démocratique gène le RN aux entournures.

Politique

Le rassemblement national a tenté de faire rembourser 50 000 euros de coaching télé pour Jordan Bardella comme frais de campagne

Sur les 323 849 euros de frais rejetés par la Commission des comptes de campagnes et des financement politiques (CNCCFP) au RN figure quelque chose d’amusant. Le RN aurait essayé de faire rembourser 50 000 euros de coaching télé pour Jordan Bardella. Rappelons que l’homme est la tête de liste du parti pour les élections européennes.

Une énième magouille de l’extrême droite

La formation aurait été effectuée par un ancien journaliste de BFMT TV, Pascal Humeau. Ce dernier est désormais coach en image. Au moins Bardella n’a pas du être dépaysé plus tard sur les plateaux. Humeau a donc facturé sa formation 51 600 euros à l’association de financement du RN. Le CNCCFP a soulevé alors deux problèmes. D’une part il n’existe aucune liste détaillée des prestations, aucun document ou plan de communication. De l’autre, cela ne changerait rien parce que ces frais sont considérés comme des dépenses personnelles et donc non-imputables au compte de campagne.

Pascal Humeau est formateur en « média training  et prise de parole en publique » . Il semble qu’il soit devenu le formateur et accompagnateur personnel pour le candidat d’extrême droite. Sans surprise il semble que le cœur de sa formation ait été dédié aux chaînes d’informations en continu où l’extrême a ses quartiers. Par ailleurs il semble que leur collaboration ne s’arrête pas là ; Humeau devrait continuer à travailler avec Bardella à Bruxelles. Certains pourraient parler de coïncidence quand un ancien de BFMTV forme l’extrême droite à intervenir sur leur plateau, d’autres mauvaises langues pourraient y voir une simple cohérence.

IdéesInternational

L’identité du chef du groupe néo-nazi états-unien, la Base, a été découverte suite à des fuites internet et au travail d’antifascistes et journalistes

Le chef de ce groupe terroriste néo-nazi préparait le déclenchement d’une guerre raciale. L’homme avait réussi à rester anonyme pendant des années. Récemment son groupe a été la cible de perquisitions de la part du FBI. Une enquête pour terrorisme avait révélé qu’ils se préparaient à une guerre raciale. Les membres de la Base arrêtés sont accusés de crime racistes, préparations de meurtres, possession d’armes et d’avoir hébergé des fugitifs.

Le chef de la Base

Le chef du groupe opérait sous le pseudo « Norman Spear » et « Roman Wolf ». Les membres du groupe ne connaissent pas sa véritable identité. On sait aujourd’hui que l’homme est états-unien et se nomme Rinaldo Nazzaro, 46 ans. Il est connu pour vendre ses services comme mercenaire. L’individu affirme avoir servit en Russie et en Afghanistan. Il semble que l’homme soit réellement un résident russe où il vit avec sa femme.

Son groupe, dont le nom évoque Al-Qaïda a commencé à recruter en 2018. Ils possèdent des cellules de suprémacistes blancs au niveau international. Leurs objectifs sont le déclenchement d’une guerre raciale ciblant spécifiquement les noir et les juifs. Il souhaitent aussi la création d’un état blanc indépendant dans le nord-ouest des États-Unis Ces néo-nazis sont notamment responsables d’attaques contre des synagogues et autres agressions racistes. Ils organisaient aussi des camps d’entraînement. Ce groupe était loin d’être seulement un groupe internet.

Néo-nazi ou indicateur de la police ?

Rinaldo Nazzaro a sciemment choisi de faire profil bas. Aucune publication n’existe à son nom, aucun profil sur les réseaux sociaux et aucune apparition dans un média local ou national. Son nom apparaît dans très peu d’endroits, en dehors de quelques papiers administratifs. Cependant des informations ont été obtenues grâce à un lanceur d’alerte et une longue enquête. Nazzaro défendait l’idée qu’il fallait effectuer des rencontre en personne, notamment lors des camps d’entraînement.

Un groupe antifasciste d’Oregon, Eugene Antifa, a révélé que la Base préparait un camp d’entraînement. Ils affirment que Nazzaro avait acheté des terres à cette fin. Cette alerte faisait suite à une révélation des discussions internes du groupe. Suite à cela les forces de l’ordre et les médias se sont intéressés à l’affaire. L’acheteur du terrain avait pourtant cherché à dissimuler son identité par différents biais. Cependant une des adresses données appartenait à un proche de Nazzaro. Pour de nombreux néo-nazis, l’homme serait en réalité un agent fédéral ou un espion russe. Son travail serait destiné à faire sortir ses « camarades » de l’ombre.

Coup de gueuleIdées

Contre l’augmentation des trafics, fraudes et de l’insécurité la ville de Paris se dit prête à déclencher les feux de l’enfer

Un certain nombre de mesures ont été annoncées par la ville de Paris. Ces mesures tout azimuts touchent aussi bien des questions de propreté que d’insécurité. Dans le lot on peut aussi noter des actions contre le trafic de drogues dans les quartiers nord ou contre les fraudes des commerçants. Le centre de l’action de la ville vise cependant les quartiers populaires de Paris.

Des mesures contre l’insécurité

Ces mesures de luttes contre la saleté et l’insécurité s’accompagne d’une rhétorique guerrière menaçante. Si il est vrai que les quartiers visés du XVIII, XIX et XXe ont leurs lots de problèmes cette catégorisation semble assez exagérée. Selon Emmanuel Grégoire, Premier adjoint d’Anne Hidalgo ; « Depuis 2015, ces quartiers ont été confrontés à des crises à répétition : les réfugiés, le retour du crack, les mineurs isolés marocains à risque ». Une des mesures phare du programme est l’organisation de maraudes contre l’insécurité. Ainsi sur la place de la Chapelle et alentours des agents seront présents pour « faciliter la circulation des femmes ». Ces alentours étant difficiles d’accès aux femmes du fait de la présence de très nombreux jeunes hommes, selon la mairie.

Par ailleurs les commerçants vont voir les contrôles se renforcer. On soupçonne en effet de nombreux commerces du quartiers servir entre autre au blanchiment d’argent. Des cas de pressions sur les concurrents pour racheter leurs baux sont également recensés. Aussi la vente d’alcool sans restriction pose des problèmes de sécurité publique. C’est contre eux en priorité que la mairie se dit prête à « déclencher les feux de l’enfer ». La mairie n’hésitera pas à faire partir de forces des gérants posant problème.

La gentrification en marche

La marie compte aussi s’attaquer aux distributions d’aides alimentaires « non déclarées ». Ces distributions à destination des migrants et des pauvres ne seront donc plus autorisées. De façon un peu hypocrite la mairie pointe des problèmes de détritus et de bagarres entre migrants pour se justifier. Pour ne pas rester en reste en terme de racisme la ville pointe aussi le prosélytisme religieux de certaines associations caritatives. Seules les associations reconnues par la Mairie ne seront pas inquiétées. Malheur à ceux qui auraient l’outrecuidance d’essayer d’aider les gens.

Pour faire passer ces mesures un peu surprenantes la mairie annonce la rénovation de 40 000 logements sociaux pour 2019. De plus une promenade urbaine sera créée sous le métro aérien entre Barbès, Chapelle et Stalingrad. En tout 400 000 euros supplémentaires devraient être débloqués pour améliorer la vie du quartier. On peut douter de l’honnêteté de la mairie. Toutes ces mesures ressemblent en effet plus à des mesures de gentrification qu’à l’amélioration de la vie dans quartiers populaires. Il semble que la bourgeoisie ait définitivement envie d’en finir avec la présence des classes populaires dans la capitale.

International

Un soldat accusé d’avoir diffusé des informations militaires était le dirigeant d’un groupe montant de suprémacistes blancs

Ce soldat de 27 ans a été arrêté en décembre au camp militaire de Linton. Les circonstances sont toujours nimbées de secret. L’homme prévoyait un voyage en Russie pour la période des fêtes avant son arrestation. Il est actuellement sous le contrôle des forces armées et est en attente d’un jugement par un tribunal militaire. On l’accuse d’avoir accédé à un système informatique à des fins malveillante et de diffusion d’informations. Ces informations risquaient de porter préjudice aux forces de défense de Nouvelle-Zélande. On ignore cependant à qui il a fourni ces informations.

Un militant d’extrême droite important

L’homme se cachait derrière un profil du nom de Johann Wolfe. Il se définissait comme le cofondateur du groupe nationaliste et suprémaciste blanc « Dominion Movement ». Ce groupe partage les mêmes positions idéologiques que le terroriste de Christchurch. Suite à l’attaque contre les mosquées le groupe a supprimée sa présence internet. Cependant un autre groupe très similaire, « Action Zelandia », n’a pas tardé à apparaître. Le soldat aurait également été interrogé par la police suite à cette attaque.

L’homme serait également intervenu dans un podcast australien d’extrême droite. Il semble que ses proches aient été scandalisés par ses propos. Dans ce podcast il parle aussi de leurs succès en terme de recrutement et leurs méthodes de communication. Par ailleurs l’activisme du soldat ne s’est pas arrêté après l’attaque de Christchurch. On ignore cependant si il faisait partie de Action Zelandia. Ce qui est sûr c’est que le groupe intégriste Wargus Christi a été le premier a annoncer qu’un des leurs avait été arrêté. Actuellement la police et les forces armées mènent une enquête criminelle conjointe. Nous en saurons certainement plus au moment du procès.