Allemagne, train
InternationalSociété

Mercredi 1er juin, la Deutsche Bahn (DB), l’entreprise ferroviaire publique allemande, a mis en vente des titres de transport à 9 euros mensuels permettant de voyager dans toute l’Allemagne pendant trois mois. Plus de sept millions de ces tickets ont été vendus en une journée, mais la DB annonce déjà des retards de train à venir.

« Tout le monde en profitera »

« J’ai toujours les moyens de payer mon essence pour aller au travail. Mais avec les bouchons matinaux, le prix de 9  euros et quand même un carburant qui dépasse les 2  euros/litre, je vais tenter », annonce, enthousiaste, Harald, un cadre informatique habitant à 35 minutes de Berlin.

« Ceux qui ont déjà une carte de transport annuelle incluse dans la carte d’étudiant, comme moi, seront remboursés au prorata des trois mois, se réjouit Martin, étudiant en sciences politiques. Et ma carte qui n’était valable que pour Berlin est désormais bonne pour toute Allemagne. J’irai voir des amis à Francfort et, fin juillet, je vais me rendre à un petit festival sur la côte baltique ».

Jörg Sandvoss, président la filiale régionale de la DB, est particulièrement enthousiaste. « Le ticket à 9  euros est une chance unique pour les transports publics et la protection du climat en Allemagne… Nous mettons littéralement en mouvement tout ce que nous avons : trains, bus, personnel de service. Tout le monde en profitera », assure-t-il.

Difficultés à venir

Bien qu’il fasse pour l’instant l’unanimité des usagers, le billet à 9 euros pourrait ne pas tarder à mettre la pagaille dans les rouages de la Deutsche Bahn. « Nous n’avons pas encore constaté d’afflux de passagers imputable au ticket à 9  euros. Mais les effets pourraient commencer à se faire sentir ce week-end », annonçait un porte-parole de la compagnie ferroviaire le 1er juin. 

« Je ne veux pas parler de chaos, mais il y aura beaucoup de trains et de bus très pleins », prévient Ingo Wortmann, le président de la VDV, l’organisation des entreprises allemandes de transport public et des entreprises de transport ferroviaire de marchandises.

Trump, vaccin, coronavirus
Coup de gueuleInternationalSociété

Le président américain Donald Trump aurait proposé des millions de dollars à la société pharmaceutique allemande CureVac pour mettre la main sur un vaccin contre le coronavirus, et ainsi le revendre au reste du monde. 

Incident diplomatique

Suite à des informations révélées par le quotidien allemand Die Welt, le Bundesregierung ( le gouvernement allemand ) a accusé Washington de vouloir s’approprier, en échange d’une somme substantielle, un vaccin en cours d’élaboration par les laboratoires CureVac. Berlin a immédiatement dénoncé une atteinte à sa souveraineté, et le Bundesregierung a rappelé qu’il avait un devoir de santé publique envers sa population. 

L’Allemagne « n’est pas à vendre », a martelé le ministre de l’Économie, Peter Altmaier. Et la question a fait l’objet d’un traitement spécial, dimanche, lors du « comité de crise » gouvernemental, chargé de mettre au point la politique de lutte contre l’épidémie de coronavirus. 

Attirer les scientifiques allemands

Selon Die Welt, le président américain aurait offert des millions de dollars à CureVac pour attirer les scientifiques allemands travaillant à l’élaboration du vaccin aux États-Unis, et ainsi obtenir l’exclusivité sur le traitement. 

Les autorités américaines ont, de leur côté, tout fait pour minimiser l’affaire, assurant que «   toute solution qui viendrait à être trouvée serait partagée avec le reste du monde ». Mais CureVac a confirmé que son PDG, Daniel L. Menichella, s’était rendu à la Maison-Blanche, le 3  mars, pour discuter d’  « un développement rapide d’un vaccin contre le coronavirus », avant de finalement refuser l’offre américaine.   « II y a des limites au capitalisme », s’est félicité le député social-démocrate Karl Lauterbach.

InternationalPolitique

Le parti d’extrême droite AfD cherche à instrumentaliser l’anniversaire des bombardements américains sur la ville de Dresde

Les 75 ans de l’anniversaire du bombardement risquent de se faire dans un climat tendu. Il ne s’agit pas d’une nouveauté en Allemagne. La question de Dresde est agitée depuis longtemps par l’extrême droite comme une façon détournée de relativiser le nazisme en se plaçant en victimes des alliés. Récemment l’AfD a relancée le débat en revoyant à la hausse le nombre de victimes. Les historiens estiment que les bombardements britannique sur la ville auraient fait 25 000 victimes entre le 13 et 15 février 1945.

Le mythe de la « ville martyre »

Tous les ans les nazis organisent une « marche funèbre » autour de cette date. Ils cherchent à sacraliser le statut de Dresde comme « ville martyre » ; une façon détournée de redorer le blason du IIIe Reich. Tous les ans des contre-manifestations antifascistes et d’autres commémorations sont également organisées. La situation se tend cette année car l’AfD réalise ses meilleures scores dans la Saxe, dont Dresde est la capitale. Ainsi pour relancer les débats et se placer en figure de proue de l’extrême droite l’AfD avance le chiffre de 100 000 victimes. Ils exigent une meilleure reconnaissance et un hommage digne de ce nom.

La question a pourtant déjà été tranchée par les historiens. Suite à ces débats sans fin une commission avait travaillé pendant six pour avancer ce chiffre de 25 000 morts. Cependant on sait bien pourquoi l’extrême droite avance ces chiffres. L’histoire est un terrain de lutte politique. L’extrême droite allemande cherche à rejeter ce qu’ils appellent la « culture de la repentance » ; la reconnaissance de responsabilité allemande dans les crimes nazis et les mesures mises en place pour réprimer ceux qui s’en réclament.

InternationalPolitique

Un groupe armé d’extrême droite a été démantelé alors qu’il s’apprêtait à prendre pour cible des musulmans et des hommes politiques

Au total 12 hommes ont été arrêtés par la police allemande. On les soupçonne d’avoir cherché à former une organisation terroriste. Cette dernière devait avoir pour objectif de mener des attaques contre des politiciens, des demandeurs d’asile et de musulmans. Le Bureau du Procureur Fédéral (GBA) faisait également partie des cibles. Le noyau dur du groupe était composé de quatre hommes arrêtés vendredi dernier. Ils étaient également en contact avec les autres membres par des forums, par téléphone et groupes de discussions.

L’Allemagne victime de l’extrême droite

Les huit autres hommes ont été arrêté car ils sont soupçonné d’avoir soutenu le groupe par des envois d’armes et d’argent. Selon le GBA : « Le but de l’organisation était de créer un chaos visant à ébranler et finalement à détruire le système démocratique et la cohésion sociale dans la République fédérale ». Ils cherchaient spécifiquement à créer une atmosphère de peur suffisant pour ressembler à une guerre civile. Les cibles n’étaient pas encore clairement nommée mais les premières attaques devaient viser des personnalités politiques et des musulmans.

Des nouvelles mesures ont été prises suite à la recrudescence d’attentats d’extrême droite dans les pays. Le meurtre d’un homme politique pro-immigration, l’attaque contre la synagogue et le kebab de Halle ont secoué le pays. De nouvelles lois visant à mieux contrôler les armes à feu et les discours racistes en ligne ont été mis en place. Selon les services de sécurité allemand le pays compte 24 100 « extrémistes d’extrême droite ». La moitié d’entre eux sont potentiellement violent. Le climat semble se tendre en Allemagne, notamment depuis l’alliance d’un parti de gouvernement et du groupe d’extrême droite AfD pour remporter une élection locale. Selon le gouvernement 9 000 attaques ont été menées par l’extrême droite dans le premier semestre de 2019 ; 1000 de plus qu’à la même période l’année d’avant.

International

Les États-Unis ont prévenu les autorités allemandes que le groupe néo-nazi Atomwaffen Division menaçait d’attaquer des militants sur son territoire

Le groupe néo-nazi cible notamment une militante américaine résidant en Allemagne. Les autorités des États-Unis ont prévenu la police allemande qu’elle était la cible d’une menace crédible. Cette dernière s’est installé en Allemagne en partie à cause des menaces qu’elle recevait de la part de l’extrême droite américaine. Malheureusement un membre d’Atomwaffen aurait fait le voyage vers l’Allemagne pour la retrouver.

Une internationale néo-nazie ?

Pour des raisons de sécurité le nom de la militante reste inconnu. Cette dernière est une figure importante de la lutte contre l’extrême droite et a participé à nombre de manifestations anti-fascistes. Un certains nombre de mesures sont prises pour assurer son anonymat et sa sécurité. En effet les policiers connaissent l’identité du membre d’Atomwaffen ainsi que ses contacts mais on ignore où il se trouve en Allemagne. La semaine dernière un autre membre supposé du groupe néo-nazi s’est vu refuser l’entrée sur le territoire.

Il semble donc qu’Atomwaffen commence à se développer en Allemagne. Par exemple, dernièrement des personnalités politiques de gauche ont été menacées par une « Atomwaffen Division Deutschland ». La police allemande prend ces menaces très au sérieux. Les attentats et meurtres de l’extrême droite semblent malheureusement en recrudescence dans le pays. La philosophie accélérationniste de ce groupe vise à utiliser la violence pour amener la chute de la société actuelle. La combinaison de ce terrorisme néo-nazi moderne avec la violence des nazis allemands pourrait être explosive.

InternationalPolitique

Deux personnes ont été abattues par un militant néonazi à proximité de la synagogue de Halle en pleine fête de Yom Kippour

Le militant néonazi, à l’instar du tueur de Christchurch, a filmé ses meurtres et les a diffusé en direct sur internet. Deux autres personnes ont été gravement blessées au cours de l’attaque. Le suspect serait un certain Stephen B., 27 ans. L’homme est actuellement en détention.

L’attaque aurait pu être beaucoup plus meurtrière ; le néonazi avait tout d’abord tenté de faire sauter la porte de la synagogue avec des charges explosives. Près de 70 personnes étaient à l’intérieur en ce jour de fête. Les mesures de sécurité du lieu de culte ont permis d’éviter le pire.

D’après de nombreux témoins l’homme était lourdement armé ; casque et tenue de combat. Il portait également une caméra frontale pour diffuser les images de son attaque. Cette séquence de 35 minutes à été diffusée sur Twitch avant d’être retirée. L’homme y exprimait clairement sa haine des juifs ; « racine de tous les problèmes ».

Attaques néonazies en série

L’enquête a été saisie par le parquet général fédéral. Il n’est pas encore clairement établi que l’attaque était une opération d’extrême droite selon le parquet ; cependant il n’est pas difficile de voir d’où provient cet individu politiquement.

Cette attaque arrive peu après l’assassinat d’un préfet engagé dans l’accueil des migrants ; Walter Lübcke. Tout conservateur et membre de la CDU qu’il était son travail en faveur des migrants lui a valu une balle dans la tête tirée par un militant néonazi.

Ce n’est peut-être pas un hasard que le lieu de l’attaque soit la ville de Halle ; dans cette ville, l’AfD a connu de nombreux succès électoraux. Cette formation d’extrême droite est arrivée en seconde position lors des élections régionales en Saxe et Brandebourg. Les prochaines élections de Thuringe devraient produire des résultats similaires. Le gouvernement craint un retour du terrorisme d’extrême droite qui avait frappé l’Allemagne au début des années 2000.

Vente d'armes, Allemagne, Arabie saoudite
InternationalPolitique

Mercredi 18 septembre, l’Allemagne a prolongé de six mois son embargo sur les ventes d’armes à l’Arabie saoudite. Une décision courageuse, que serait bien inspirée de suivre la France, qui elle ne compte pas renoncer à son second client (après l’Inde). 

Ce prolongement, effectif jusqu’en mars 2020, fait suite à un premier moratoire sur les armes décidé par Angela Merkel en octobre 2018, suite à l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi dans les locaux du consulat d’Arabie saoudite à Istanbul.

Crimes de guerre et atteintes aux droites de l’homme

Les exécutions capitales, meilleur moyen de faire taire les opposants politiques, sont monnaie courante à Riyad, mais c’est hors de ses frontières que la monarchie wahhabite est la plus meurtrière. Depuis sont entrée en guerre au Yémen en 2014, la coalition emmenée par Riyad contre les rebelles houthis, soutenus par l’Iran, a causé la mort de plus de 200 000 civils. La plupart sont des «  morts indirects  » ayant péri lors de la crise humanitaire causée par la destruction du pays, mais d’autres sont des «  morts directs  », tombés sous le feu de la coalition.

Selon l’ONU, Riyad s’est rendue coupable de nombreux crimes de guerre dans ce conflit. Ses exactions vont des tirs aériens, visant aussi bien les populations civiles que les forces adverses, à l’utilisation de la famine comme arme de guerre, sans oublier la torture, les viols, les détentions arbitraires, les disparitions forcées et le recrutement d’enfants soldats.

Macron ferme les yeux

Contrairement à Angela Merkel, qui a privilégié le côté éthique en estimant qu’il n’était plus possible de soutenir un allié bafouant les droits de l’homme, le président français a choisi de privilégier l’argent ( 11 milliards d’euros de commande en 9 ans pour l’Arabie saoudite ), au détriment des engagements internationaux de la France ( le traité sur le commerce des armes de l’ONU, et la position commune adoptée par le Conseil européen ). 

InternationalPolitique

Le renseignement militaire allemand enquête sur la présence de militants d’extrême droite dans l’unité d’élite KSK

Le contre-renseignement militaire allemand (MAD) est en train d’élargir son enquête sur l’extrémisme de droite dans la Bundeswehr. Leur cible principale est actuellement le Kommando Spezialkräfte (KSK). Cette unité est basée dans la ville de Calw. Il semble que le niveau de sympathie pour l’extrême droite la plus radicale dans cette unité de 1100 personnes soit « extrêmement élevé ».

Cette enquête aurait été lancée suite à une note confidentielle du ministre de la Défense Gerd Hoof à l’intention d’un groupe de contrôle parlementaire. L’augmentation des sympathisants d’extrême-droite dans l’unité KSK en a fait une priorité pour le MAD.

Ce n’est pas la première affaire de ce genre dans la Bundeswehr (l’armée allemande). Des groupes d’extrême droite ont déjà été découverts à plusieurs reprises. Cependant c’est la première fois que l’unité KSK est sous le coup d’une enquête. L’OTAN fait fréquemment appel à ce groupe pour l’assister dans des opérations anti-terroristes dans les Balkans et au Moyen-Orient.

Un problème récurrent

Selon l’agence d’information Redaktionsnetzwerk Deutschland le problème est particulièrement criant chez les parachutistes. Le cœur du problème se trouverait à la base Franz-Joseph-Strauss à Altenstadt, en Bavière.

Le MAD mène aussi l’enquête sur les soldats qui auraient eu des liens avec Franco A., un soldat de la Bundeswehr. Ce dernier a été appréhendé en 2017 alors qu’ils tentait de récupérer un pistolet et des munitions dissimulées à l’aéroport de Vienne. Des explosifs avaient aussi été découverts.

Franco A. a été accusée de planifier des attaques contre des politiciens et des personnalités publiques que l’homme considérait comme « favorables aux migrants ». Étrangement il a été acquitté pour les accusations de terrorisme.

Le MAD s’intéresse également au groupe internet nazi « Nordkreuz », la croix du nord. Certains s’inquiètent du fait que la MAD n’ait pas les moyens de mener correctement cette enquête de grande importance. En effet le groupe est le plus petit service de renseignement du pays. Le ministre de la Défense a cependant assuré qu’il souhaitait renforcer l’enquête en cours.

InternationalPolitique

Stefan Jagsch, un membre du Parti National-Démocrate (NPD) a été élu à l’unanimité à la tête du conseil municipal de Waldsiedlung. Cette commune rurale de 2500 habitants se trouve au nord de Francfort dans le district d’Altenstadt.

Le parti néo-nazi a pour cette occasion bénéficié du soutien local de la CDU (le parti d’Angela Merkel), du SPD (sociaux-démocrates) et du FDP (libéraux). Les réactions des partis politiques concernés ne sont pas fait attendre. Les sections locales ont été désavoués et de nombreuses voix s’élèvent pour appeler à l’annulation de la décision.

Stefan Jagsch a pourtant été élu ce jeudi 5 septembre avec le soutien de divers partis de gouvernement. L’homme est membre d’un parti ultranationaliste, appartenant clairement à la mouvance néonazie. Le parti est bien connu pour ses prises de positions racistes, antisémites et révisionnistes. De nombreux allemands ont demandé son interdiction, jusque là sans succès.

Une décision incompréhensible

Il semble que l’accession du néonazi soit aussi liée à une absence de « candidat démocratique ». Cependant même si cela est le cas, ceci n’explique pourquoi des organisations politiques si diverses ont soutenu sa candidature. Selon Marco Buschmannn, chef du groupe parlementaire du FDP, cela pose des questions sur les personnalités locales des différents partis.

Lars Klingbeil, le secrétaire générale du SPD a réagit fermement dans un tweet peu après cette nouvelle ; « La position du SPD est claire : nous ne coopérons pas avec des nazis ! Jamais ! ». D’autres personnes en appellent à des répercussions contre les membres des partis ayant voté en faveur de Jagsch.

Cette élection pose en effet de nombreuses questions, mais avant tout il est clair que les partis concernés ont un véritable problème interne ; comment expliquer que les valeurs de ces partis n’aient pas semblé opposées à celles de ce candidat pour leurs membres locaux ?

demandeurs d'asile, France, Allemagne, Europe
Politique

Avec plus de 122 000 requêtes comptabilisées en 2018, la France est le deuxième pays d’Europe pour les demandes d’asiles. 

Le ministère de l’Intérieur a publié les statistiques de l’immigration en cette mi-janvier. En ce qui concerne les demandes d’asile, plus de 122 740 ont été enregistrées, soit une hausse de près de 22% sur une année seulement. La France est ainsi le deuxième pays d’Europe sur ces bases, juste après l’Allemagne.

Les ressortissants d’Afghanistan, de Géorgie et de Guinée ont été ceux qui ont étés les plus nombreux à vouloir bénéficier de l’asile politique en France. Alors que l’année 2017 était déjà marquée par une hausse de 17%, les requêtes enregistrées par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides, Ofpra, sont donc reparties à la hausse.

Selon la Direction générale des étrangers en France (DGEF), la France serait avant tout une « destination de rebond » pour les demandeurs d’asiles. Pour autant qu’un classement des pays d’origine puisse être établi, c’est l’Afghanistan qui arrive en tête avec près de 10 000 demandes en 2018, soit une hausse spectaculaire de 58% en une année. Les ressortissants des pays d’Afrique de l’Ouest francophone tels que la Guinée ou la Côte d’Ivoire sont également de plus en plus nombreux à faire la demande.

L’Albanie, la Géorgie comptent également parmi les pays voisins de l’UE qui enregistrent une forte hausse des demandeurs d’asiles en France.