Politique

L’affaire Areva a donc connu son premier procès, à Paris le 16 mai dernier. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la montagne a accouché d’une souris…

Alors que près de 2 milliards d’euros ont potentiellement été détournés, et que les doutes s’amoncèlent sur la gestion de ce dossier par l’ancienne patronne d’Areva, la justice a donc choisi de s’attaquer, mollement, à l’enquêteur par lequel le scandale est arrivé…

Que l’on en juge : une salle d’audience acquise au mis en cause, un parquet lui-même hésitant sur la validité juridique de son dossier, et une plaignante… qui ne se plaint plus ! Tous les ingrédients étaient réunis pour une audience comme la justice française sait en concocter, inutile et vouée à l’échec.

De fait, le procureur a demandé une simple peine d’amende, sans même se prononcer sur son montant, à l’encontre d’un Mario Brero qui aura su, au final, s’attirer toutes les sympathies.

Surtout, l’audience aura été l’occasion pour certains des avocats, de rappeler l’arrière-plan de ce dossier. Avec des implications potentiellement explosives.