Web-atrio, augmentation de salaire
Politique

La PME Web-atrio a mis en place un système collégial d’attribution des augmentations de salaire. Ce ne sont pas les managers ni le gérant de l’entreprise qui en décident mais bel et bien les salariés eux-mêmes. 

Il y a des initiatives qui ont de quoi donner des idées au plus grand nombre. C’est le cas avec ce qui se pratique au sein de Web-atrio, PME spécialisée dans les services web aux entreprises. Dans cette boîte qui emploie quelques 80 personnes entre Paris et Toulouse, les augmentations de salaire sont décidées collégialement. L’entreprise libérée est le modèle dont s’inspire la PME pour décider qui aura droit à une augmentation à chaque fin d’année.

Le fonctionnement est simple : les employés élisent chaque année trois d’entre eux qui auront à leur charge de mettre en place le processus. Les trois membres de ce collège évaluent le travail accompli par chacun de leurs collègues et décident si untel ou unetelle a droit à un coup de pouce sur son salaire. En responsabilisant de la sorte les collaborateurs de l’entreprise, aucun abus n’a été constaté.

Ainsi, en 2017, sur une enveloppe de 70 000€ destinée aux augmentations de salaires, 35 salariés sur les 45 du siège de Paris ont eu droit à une revalorisation de leur salaire, d’une moyenne de +7%.

La politique RH de la PME lui a même valu d’intégrer le palmarès Great Place to Work qui met à l’honneur les entreprises dans lesquelles il fait bon travailler.

Politique

Sanofi qui n’est autre que l’un des géants français dans le monde de la pharmacie et de la chimie a un nouveau directeur après quatre mois de vide. Il s’agit d’Olivier Brandicourt. Fait outrageant pour les employés, le bonus qui lui sera accordé une fois en place.

4 millions d’euros, voilà le bonus que la société se prépare à lui verser ; donc, il pourra recevoir les deux millions lors de sa prise de fonction, et le reste dans une année s’il reste à sa place. Pour les employés ; cela a été accueilli comme un coup de poing en plein ventre. En effet, ils restent très choqués de l’énormité de la somme présumée, car ils entament leur quatrième semaine de grève pour une augmentation de salaire.

Il est vrai que 4 millions d’euros restent une somme assez indécente à la vue des employés qui n’ont qu’une hausse de salaire de 30 euros chaque année. Cela a ainsi fait réagir les syndicats qui ont fait face à des milliers de licenciements par la société ces dernières années. Pour le gouvernement français, cette somme demeure inexplicable aussi, et selon Manuel Valls, «  Nous sommes dans un moment où la décence s’impose.»